NIASSE ET DANSOKHO DE IDY SUR LES FONDS POLITIQUES : Rewmi juge ces propos « maladroits et erronés »

La Cellule de communication du président de Rewmi, Idrissa Seck, n’a pas du tout approuvé les propos tenus dans Le Matin n°2990 d’hier, par les leaders politiques Amath Dansokho du Pit et Moustapha Niasse de l’Afp à Paris. Dans une « mise au point » transmise à notre rédaction, les partisans du maire de Thiès et ex-Premier ministre, disent être convaincus que ces propos sont tenus par des hommes politiques mal informés. « Nulle part, Monsieur Idrissa Seck n’a reconnu s’être enrichi illicitement » ont-ils tenu à affirmer.

Cette précision faite, ils ont tenu à en faire une autre : « Personne ne doit demander à Idrissa Seck, qui ne le ferait de toutes les façons, de violer la loi en rendant publics les comptes en dehors des deux cas de figure qu’il a déjà indiqués ». Autrement dit, pour les militants de Rewmi, la démarche de Mrs Dansokho et Niasse est inopérante et infructueuse. Du coup, ils ont qualifié les propos ainsi tenus de « maladroits » et d’« erronés ». A en croire Oumar Sarr et ses camarades, « la seule personne à laquelle les citoyens sénégalais sont en droit de demander des comptes est celle qu’ils ont élue, et à qui les représentants du peuple, dans une loi de finances, ont alloué des crédits spéciaux ».

Mieux, « c’est un grand service qu’Idrissa Seck a rendu à son pays en tenant la comptabilité des fonds politiques et en informant les citoyens de l’existence de cette comptabilité » renchérit la cellule de communication dans le document sus-indiqué. Après cette précision, ils ont tenu à ajouter que « le Président de Rewmi reste concentré sur son programme de redressement national et ne se laissera pas distraire par des attaques d’où qu’elles viennent, surtout s’il s’agit de propos en l’air que rien ne fonde » et qu’ « il appelle à nouveau à un vaste rassemblement de l’opposition autour de cet objectif de redressement national ». Rappelons que les dirigeants de la Coalition Alternative 2007, que sont Moustapha Niasse et Amath Dansokho, avaient exigé, de Paris, qu’Idrissa Seck commence par faire toute la lumière sur ses démêlés avec la justice, avant de prétendre diriger le Sénégal.