Le Secrétariat Permanent du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) exige que l’Etat renonce à la mise en place du Senat et diminue, par la même occasion, le nombre des membres du gouvernement, de manière à ce que les économies tirées de ces mesures puissent être utilisées pour la baisse des prix des denrées de première nécessité.
Cette instance du Pit qui était en réunion hier, vendredi 6 juillet, constate, dans la même veine, que les promesses du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de baisser la fiscalité, tardent à se traduire en actes. C’est pourquoi les camarades de Amath Dansokho invitent les associations consuméristes et tous les démocrates de ce pays à mettre la pression sur les autorités compétentes pour la baisse de la fiscalité.
Ils estiment que le train de vie de l’Etat doit être revu à la baisse et qu’il n’est pas question, selon eux, que le régime de Me Abdoulaye touche aux dépenses sociales, comme l’a laissé entendre hier, le ministre de l’Economie et des finances lors de son passage au Conseil de la République. Ce dernier a parlé de la rationalisation les dépenses réservées à l’Education nationale. Cette sortie n’est pas du goût des camarades de Amath Dansokho qui l’ont mis en garde contre ces mesures. C’est plutôt les dépenses de prestige dont bénéficient les ministres et autres personnalités de l’Etat qu’il faut, selon le Secrétariat Permanent du Pit, éliminer.
Le Secrétariat Permanent du Pit a aussi examiné la question du Bacalauriat pour constater l’incapacité des autorités à organiser des examens dans des conditions normales. Et avec les incidents de Kaolack, c’est tout le système éducatif qui risque, si l’on n’y prend garde, de se retrouver sens dessus dessous, a-t-il laissé entendre.
Le Pit demande alors aux populations d’élever la voix pour exiger que l’Etat organise dorénavant des examens dans de bonnes conditions.
Le monde rural a aussi retenu l’attation de cette instance du Pit qui affirme que le Sénégal des profondeurs vit une situation de détresse. La semense et l’engrais font défaut. Les camarades de Amath Dansokho assimilent l’indifférence des aurités par rapport la situation dramatique que vivent les populations rurales à un « crime contre l’humanité ».
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