XIBAR.NET (Dakar, 22 Mai 2010) - Depuis la semaine dernière, le président de la République s’adonne à ce qu’il sait le mieux faire : les voyages qui vont encore ruiner les Sénégalais.
Pour se rendre en Iran, le président Wade avait affrété deux avions : l’un pour lui et l’autre pour son fils. Ses voyages personnels coûtaient, annuellement, 12 milliards de francs Cfa au contribuable sénégalais, sans compter ceux de son fils. La note sera plus salée. Car, Abdoulaye Wade après l’Iran, la Malaisie, la France et le Ghana, ne revient, cette fin de semaine, à Dakar, que le temps de renouveler sa garde-robe. Il semble prendre les airs, pour éviter notre pays, où les paysans se demandent de quoi demain sera fait. Leurs récoltes de l’année dernière sont, encore, entre leurs mains. Les hôpitaux manquent de l’essentiel, le pays est dans les ténèbres, faute d’électricité.
Hélas, le président Wade voyage et dépense pour rien. Même la France, pour le compte de laquelle il avait mis les aller-retour de son fils entre Dakar-Paris-Téhéran pour libérer une de ses ressortissantes, a minimisé sa prétendue prouesse, pour laquelle il a dilapidé l’argent du contribuable sénégalais. Pis, l'on se demande si le président sénégalais est vraiment sain d’esprit. Car, la logique voudrait qu’un simple citoyen se déplace pour un but. Or, le président Wade voyage sans but. Il est comme tourmenté dans notre pays. Ses va-et-vient rapportent peu au Sénégal, dont l’État est contraint, par ce fait de chercher une dette publique de plus de 500 milliards. D’où, selon nos sources, la résolution de la France, des États-Unis d’Amérique et des institutions internationales de « prêter le moins possible au Sénégal, tant que le président Wade sera en place ». Car, le remboursement de la dette publique du pays, qu’il ne cesse d’augmenter, ne sera pas fait dans quatre générations.
Mais, le président Wade n’en a cure. Il n’a de souci que pour ses penchants et ceux de sa famille. Ainsi, a-t-il obligé ses députés et sénateurs à augmenter le budget de la présidence de 12 milliards de francs Cfa, soit un milliard par mois de plus. Le Sénégal dilapide ses derniers public, tandis que des pays européens, comme l’Espagne et le Portugal, sont contraints de revoir leurs dépenses très à la baisse et leurs ministres de renoncer à une partie de leurs salaires. D’où le commentaire d’un diplomate en fonction à Dakar : « pour ne pas être traumatisé par le président Wade, il faut se dire qu’il se fait rembourser ses 26 années passées dans l’opposition, en biens, honneurs et libertinages ». Un sentiment difficile à battre en brèche.
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