Retrouvailles avec WADE : Idy donne son feu vert

En politique, toutes les occasions sont bonnes pour lancer des signaux. Ainsi, Idrissa Seck, ancien Premier ministre, ancien numéro deux du Pds et actuel président de Rewmi, a profité de son passage à Touba, pour affirmer son souhait de renouer le dialogue avec Me Wade.

Selon la radiotélévision Wal Fadjri qui a relayé l’information, Idrissa Seck est dans de bonnes dispositions pour des retrouvailles entre lui et le président de la République Abdoulaye Wade. Idrissa Seck qui se trouvait mardi à Touba à la tête d’une forte délégation venue présenter ses condoléances au nouveau khalife général des mourides, Serigne Bara Mbacké, à l’occasion du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbaké, a déclaré qu’il souhaitait renouer avec le président de la République Me Abdoulaye Wade. ‘Je suis favorable (aux retrouvailles) et je prie pour que Dieu le fasse’, a-t-il clairement laissé entendre.

Cette volonté affirmée d’Idrissa Seck de renouer avec Wade, son père putatif, et de retrouver la famille libérale n’est pas nouvelle. Et selon des sources, les deux hommes n’ont jamais rompu les contacts. Depuis ses démêlés avec Wade et son exclusion du Pds qui s’en est suivie, Idy n’a jamais cessé d’exprimer son désir de retrouver le Pds. Par exemple, à la veille de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de février dernier, Wade, après avoir longuement reçu son ex-numéro deux, avait publiquement déclaré que ce dernier avait décidé de retrouver sa famille politique. Cependant, avait précisé Wade, ce retour était soumis à l’approbation du comité directeur du parti.

Par ailleurs, ce souhait exprimé de renouer et retrouver les siens survient à cinq mois des élections locales. Il survient, également, à un moment où l’on parle, de plus en plus, de création d’un poste de vice-président, semble-t-il, taillé sur mesure pour lui. Maire de Thiès et leader de la formation politique Rewmi, Idrissa Seck était arrivé en seconde position lors de l’élection présidentielle du mois de février dernier. Cette déclaration intervient, par ailleurs, au moment où son successeur Macky Sall, connaît des déboires au sein de sa formation libérale.