A peine avoir entamé l'enquête sur le suicide de la dame Diambel Sène, qui s'est donné la mort avant-hier, par le feu, les éléments de la brigade de gendarmerie de Joal sont saisis d'un second drame. Il s'agit du meurtre du pêcheur Moustapha Dème, tué de deux coups de machette, à l'avant-bras et à la carotide, par une bande de voleurs qui tentait de lui subtiliser son bétail.
La grande faucheuse s'est à nouveau distinguée à Joal, 48 heures après avoir eu raison de la dame Diambel Sène, 40 ans, qui s'était immolée par le feu, avant-hier. Les éléments de la gendarmerie locale, qui enquêtaient sur le véritable mobile de ce curieux suicide, ont ainsi hérité d'une seconde affaire sanctionnée par mort d'homme. En effet, c'est hier, à l'aube, aux environs de 4h30mn, que le drame est survenu. A en croire nos sources, quelques minutes plus tôt, Une bande de voleurs armés de machettes a fait irruption au domicile du pêcheur Moustapha Dème, histoire de faire main basse sur son bétail. Au cours de leur forfait, les larrons ont malencontreusement fait du bruit, ce qui a alerté Moustapha Dème, âgé de 35 ans.
Le pêcheur s'arrache alors de son lit, histoire de s'enquérir de la situation. Mal lui en a pris puisque, soutiennent nos sources, à peine a-t-il montré le bout de son nez qu'il a été pris à partie par les éléments de la bande armée. C'est ainsi que, notent nos interlocuteurs, «l'un des assaillants lui a asséné un violent coup de machette à l'avant-bras». Ne lâchant pas pour autant prise, Moustapha Dème tente de défendre bec et ongles ses chèvres. Malheureusement pour lui, il va subir la loi du nombre. Les assaillants qui étaient de surcroît armés lui ont asséné, au niveau de la carotide, un second coup qui lui a été fatal. Moustapha Dème s'est ainsi affalé, avant de se vider de tout son sang. Alertés par ses cris, ses proches qui étaient encore dans les bras de Morphée sont venus à son secours. C'est ainsi qu'ils l'ont conduit dare-dare au district sanitaire de Joal, où il a rendu l'âme. Son corps a été acheminé à la morgue dudit établissement sanitaire. Le défunt qui était marié a laissé derrière lui un enfant.
Avisés, les hommes en bleu, qui se sont déportés sur les lieux, ont constaté que les assaillants s'étaient retirés bredouilles des lieux du crime. Ils ont ouvert une enquête afin d'identifier et interpeller les fugitifs.
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