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EL MALICK SECK A UNE DE SES EMPLOYÉES LORS DE LA PERQUISITION DES LOCAUX DE « 24 HEURES CHRONO » : : « Si vous êtes nostalgiques de ma modeste personne, vous ne me reverrez pas de sitôt »

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EL MALICK SECK A UNE DE SES EMPLOYÉES LORS DE LA PERQUISITION DES LOCAUX DE « 24 HEURES CHRONO » : : « Si vous êtes nostalgiques de ma modeste personne, vous ne me reverrez pas de sitôt »

Le directeur de publication du quotidien «24 H Chrono», en garde-à-vue prolongée au Commissariat du Port depuis vendredi dernier, reste serein. Hier, lors de la perquisition des locaux de son journal par les enquêteurs de la Brigade des affaires générales, il s’est même permis de blaguer avec eux avant de dire, toujours sur le ton de la plaisanterie à une de ses voisines de palier : «je vous manque ? seulement, vous ne verrez pas de sitôt». Par ailleurs, après son audition d’hier, le rédacteur en chef de «24 H Chrono» Sambou Biagui, s’est défoulé sur le Comité de défense et de protection des journalistes(Cdpj). Malgré sa garde-à-vue prolongée, le directeur de publication de «24 Heures Chrono» garde toujours un moral d’acier. Lorsque les enquêteurs ont effectué hier une descente en sa compagnie dans les locaux de son journal, pour procéder à une perquisition, El Malick Seck les a taquinés, en leur balançant à la figure : «vous voyez ! Mes locaux sont plus luxueux que les vôtres». Poursuivant, la même source ajoute que les policiers lui ont bien rendu la politesse, en s’éclatant de rires. Mieux, le patron de «24 Heures Chrono» toujours très relax, apostrophe une voisine, dont le domicile jouxte les locaux de son Journal : «Êtes-vous nostalgique de ma modeste personne ? ». Et, avant même que la fille ne daigne répondre à son interpellation, le directeur de publication revient à la charge, un large sourire aux lèvres : «en tout cas, si tel est le cas, sachez que vous ne me reverrez pas de sitôt». Sambou Biagui: «ma responsabilité ne saurait être engagée dans cette affaire» Après huit heures d’audition dans les locaux de la Division des investigations criminelles, le rédacteur en chef du quotidien «24 Heures Chrono», Sambou Biagui, est retourné hier auprès des siens. Notre confrère qui faisait face aux enquêteurs de la Brigade des affaires générales, a éclairé les pans d’ombre qui entourent la publication de l’article qui vaut à El Malick Seck, une garde-à-vue prolongée au Commissariat du Port. En effet, interpellé sur son degré d’implication sur l’article incriminé, Sambou Biagui a déclaré aux limiers que sa responsabilité ne saurait être engagée dans la livraison qui est à l’origine des déboires du canard, parce que selon lui, il n’est qu’un simple rédacteur en chef. «Je leur ai répondu que je ne suis pas responsable de la parution, car je ne suis pas le responsable de la publication», a-t-il confié. Interpellé sur les conditions de son face-à-face avec les enquêteurs de la Bag, le rédacteur en chef de «24 Heures Chrono» a rendu un vibrant hommage à ces derniers. A propos de l’état d’esprit de son patron, il ajoute : «Je ne sais pas dans quelles circonstances il est gardé à vue dans les locaux du Commissariat du Port, mais hier l’ambiance était bon enfant entre lui et les enquêteurs de la Bag». Sambou Biagui : «El Malick Seck est payé en monnaie de singe par le Cdpj» Même s’il magnifie la sympathie des enquêteurs, il n’en demeure pas moins que Sambou Biagui étouffe de rage contre les membres du Comité de défense et de protection des journalistes (Cdpj). Motif invoqué : «Aucun membre du comité ne s’est déplacé dans les locaux de la Brigade des affaires générales de la DIC, pour soutenir El Malick depuis qu’il a maille à partir avec la justice», déplore-t-il. Et le rédacteur en chef de ce canard est d’autant plus remonté que, «le comité, au lieu de témoigner de sa solidarité à El Malick Seck, s’est permis de se fendre d’un communiqué dans lequel il déclare que celui-ci est un citoyen justiciable. Or il ne revient pas au comité de dire qui est justiciable et qui ne l’est pas». Pire, dit-il, le directeur de publication de « 24 Heures Chrono» est payé en monnaie de singe par ses confrères. Car, lorsque Madiambal Diagne, avait été frappé par l’article 80, El Malick Seck n’avait pas hésité à démissionner de Walfadjri, histoire de se solidariser». Tout comme, se souvient-il, «El Malick avait toujours effectué le déplacement au Bloc des Madeleines, quand un confrère y était convoqué». Toutefois, la rédaction de «24 Heures Chrono» compte sur ses avocats Me Demba Ciré Bathily et Jacques Baudin commis pour permettre à son patron, qui est retourné hier au Commissariat du Port, vers 18 heures, de se tirer d’affaire.



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