Ce que les passagers que nous avons joints par téléphone hier vers 21 heures considèrent comme une atteinte à la liberté individuelle. « Nous faisons illégalement les frais d’un différend entre deux compagnies. Parce que la Ram n’envoie plus ses propres avions à Dakar de peur que les autorités sénégalaises ne les confisquent. "Elle affrète alors d’autres avions, et voilà qu’elle dit être interdit d’atterrissage à Dakar", explique Marc.
Par contre, ni à l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs) ni à Air Sénégal international, on ne nous a confirmé cette interdiction. Les chargés de communication des deux institutions indiquent qu’ils ne sont pas au courant d’une telle mesure. Et même si elle existait, elle relèverait de la compétence de l’Anacs, estime le chargé de communication de Asi, M. Matar Diop.
Dans tous les cas, jusque vers 22 heures hier, les passagers bloqués à Casablanca disent avoir refusé aux autorités de la Ram, de rejoindre les hôtels où elles ont voulu les loger en attendant que la situation se débloque.
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