Pour avoir servi l’Etat, les policiers à la retraite estiment que la nation doit en retour penser à leur sort. Ils attendent la réparation de ce qu’ils considèrent comme une « grosse injustice ».
Depuis trente ans, ces hommes de tenue courent derrière la pension militaire. « L’octroi de la pension militaire de retraite, nous l’attendons depuis plus de trente ans. Nos anciens sont vieillissants, la plupart d’entre eux sont morts et les épouses perçoivent des pensions très laconiques, alors que la loi est là. Elle est là depuis 1970, elle a été réformée en 1978, c’est la loi 78-081 du 29 janvier 1978 », plaide Cheikhna Keïta, porte-parole du jour de ces policiers à la retraite, à l’issue de leur Assemblée générale tenue à Kaolack. Il explique que seul reste à faire le décret d’application que doit signer le président de la République, ajoutant que lui et réclame à cor et cri ce statut des forces de police.
Le porte-parole des policiers retraités à fait savoir que « depuis quatre ans on ne recrute pas. Nous sommes tous en insécurité ; nous le disons et nous ne cesserons pas de le dire. La police n’a plus d’effectifs et il faudrait qu’on adopte le statut des forces de police », se plaint-il.
Par ailleurs, lui et ses collègues retraités de la police « tous grades confondus » disent se mettre à la disposition des autorités politiques pour « toutes les missions qu’ils auront à nous confier, que nous sommes valides, nous avons de l’expertise, nous avons du professionnalisme. Nous sommes là et nous pouvons aller remplir cette mission de police au niveau de l’Onu, au niveau de l’Ua ».
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