Le recteur de l’Ucad, le Pr Abdou Salam Sall a indiqué que les forces de l’ordre vont assurer la sécurité du rectorat jusqu’à la mise en place d’une police universitaire dont les textes ont été votés il y a de cela trois ans. Il a aussi invité les enseignants de l’Ucad, les étudiants, les populations à se mobiliser pour défendre et soutenir l’institution universitaire. Parce que, a-t-il dit, « l’université n’est pas un endroit de non droit pour que des étudiants à visage découvert puissent agresser un recteur et un doyen. On est arrivé au bout du processus. Si tel est le cas, je n’ai pas ma place au rectorat. On n’acceptera pas que 20 étudiants terrorisent tout le monde », s’est-il indigné. Il faut que la communauté s’implique pour mener ce combat, a-t-il ajouté. Sur le retard de la mise en place de la police universitaire, le Pr Sall a soutenu que cela émane des autorités étatiques. A l’en croire, tous les textes ont été envoyés à qui de droit. Et c’est l’autorité qui doit décider sur la suite à donner à ce projet. Le recteur de l’Ucad semble décidé à remettre de l’ordre dans l’espace universitaire. « J’assume mes responsabilités. Si l’Ucad est un endroit de droit, j’y ai ma place. Si c’est le contraire, je suis prêt à partir. Je n’accepte pas qu’on jette des gaz lacrymogènes au rectorat », a déclaré le Pr Abdou Salam Sall. « On fait le maximum pour cette université, elle ne sera pas un endroit de non droit. C’est fini maintenant. Personne ne pourra me terroriser. Cette université a tellement fait pour moi, si c’est seulement à cause de moi qu’elle ne fonctionne pas normalement je suis prêt à céder ma place », a-t-il ajouté.
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