Ça risque de chauffer le 31 août 2005 à la Lgi de Mbao. La raison : une cinquantaine de gendarmes sommés de quitter les logements qu’ils occupaient menacent de « chauffer » la caserne, si la hiérarchie venait à recourir à la force pour les déloger. Ce que la hiérarchie a battu en brèche. La note concernait une centaine de militaires. Ceux qui ne sont pas encore partis ne servent plus à la LGI et sont pour la plupart en retraite. Ils devaient libérer les logements pour les gendarmes affectés sur place qui devaient légalement les occuper. Le responsable de la communication tempère les choses. A l’en croire jamais la gendarmerie ne va utiliser la force contre des militaires. Ils connaissent leur devoir et ils savent qu’ils devaient quitter les lieux sans tambours, ni trompettes.
Selon des sources proches de la brigade de la légion de gendarmerie d’intervention (Lgi) une sommation a été envoyée aux gendarmes de la caserne de la Lgi pour libérer les lieux au plus tard le 31 août 2006 délai de rigueur. Dans une note en date du 15 août 2006, dont nous avons reçu une copie, il ressort ce qui suit : «Le lieutenant-colonel commandant la LGI vous (Ndrl : les occupants) informe pour la dernière fois que vous n’êtes plus en droit de résider dans la caserne. En conséquence, vous devez impérativement déménager du logement que vous occupez, à la date du 31 août 2006, délai de rigueur. Le refus d’exécution entraînera votre expulsion de force, dès le lendemain, le 1ère septembre 2006. Les militaires en service seront passibles également de sanctions disciplinaires ». Une sommation que nos sources jugent très orientée. Parce qu’elle vise seulement les militaires qui ne servent pas à la caserne. Et de surcroît ils ne bénéficient pas de l’Irl (l’Indemnité de représentant de logement). Et nos sources de poursuivre que le jour J, ça risque de chauffer, parce qu’ils n’accepteront pas d’être humiliés devant leurs épouses et leurs enfants. Une version battue en brèche par le commandant Daouda Diop, responsable de la communication de la gendarmerie. Selon lui, cette sommation entre dans le cadre d’une note générale prise depuis août 2005 demandant aux gendarmes qui ne sont plus en service à la LGI et ceux qui sont déjà à la retraite de déguerpir pour laisser les logements aux gendarmes affectés à la Lgi. La mesure concerne beaucoup de gendarmes dont la plupart ont libéré les lieux. Seule une cinquante gendarmes traînent encore les pieds. Par rapport au caractère « orienté » de la sommation, Daouda Diop a indiqué que la LGI étant une unité spécifique de la gendarmerie, les éléments qui la composent, devaient loger dans la même caserne pour pouvoir agir à temps en cas de problèmes. Donc ceux qui ne servent plus sur place devaient céder les lieux aux éléments de la LGI. Cela, d’autant plus que la plupart ont des logements ailleurs ou des IRL. D’ailleurs, sur cette question des IRL, M. Diop précise que ceux qui disent ne pas en disposer, n’ont pas demandé à en avoir. L’indemnité de logement qui à l’en croire a connu une hausse souligne-t-il au passage
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