"Les franchises universitaires qui ne suffisent plus. Pour supporter les franchises universitaires, il faut mettre en place la Police universitaire, pour que toutes les voies de fait soient sanctionnées au niveau de l’université. Préserver les biens, mais sanctionner les voies de fait, en ayant la preuve », martèle Abdou Salam Sall.
A en croire le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, « une commission y a travaillé depuis longtemps, l’assemblée de l’université a voté les textes, le coût du financement est sur la table du gouvernement. Nous allons travailler avec le gouvernement pour que cela soit fait. Mais, tant que nous ne règlerons pas le problème aussi des conditions de vie des étudiants sur le campus, par la création de cité internationale, nous aurons toujours de problèmes ».
Abdou Salam Sall annonce aussi "un dispositif législatif qui améliore la démocratie, qui permet aux étudiants d’être bien représentés, avec des moyens. Que les étudiants élus soient bien formés pour mieux aider à la gouvernance du système et que les étudiants rendent compte à leurs mandants".
Il faut dire que les conditions d’études et de vie des étudiants dans les Facultés et sur le campus social se heurtent régulièrement à des problèmes de sécurité. Les renouvellements des instances des amicales de Facultés sont souvent sujets à des scènes de violence entre factions, particulièrement au niveau de la Faculté des lettres et sciences humaines de Dakar où, pas plus tard que la fin de cette semaine écoulée, des affrontements violents entre étudiants ont occasionné une trentaine de blessés.
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