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Chronique

«Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir» (Par Madiambal Diagne)

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«Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir» (Par Madiambal Diagne)
Le Président Macky Sall indique que le calendrier électoral sera rigoureusement respecté et que le premier tour de l’élection présidentielle se déroulera normalement le 25 février 2024. Il l’avait confié en privé à des proches et à de hautes autorités religieuses, qui devenaient sceptiques quant à l’intention du pouvoir de respecter ledit calendrier. Il faut avouer que l’on n’avait pas manqué d’être choqué par la remarque narquoise d’un chef religieux, qui se demandait si on pouvait croire encore aux assurances données par le président de la République sur cette question. Mais Macky Sall a été amené à le redire en public, le 26 janvier 2024, à l’occasion de la Ziarra annuelle de la famille omarienne. On peut le croire sur parole, car sa posture et son statut ne devraient pas l’autoriser à agir autrement. Aussi, toute autre démarche de sa part équivaudrait à détruire de ses propres mains tout ce qu’il a construit durant son magistère et véritablement, il pâlirait devant l’œuvre de ses prédécesseurs. En effet, il a hérité d’un Sénégal avec des institutions démocratiques qui fonctionnent et une stabilité que lui envie toute l’Afrique. Le moins qu’on attendrait de lui est qu’il transmette le pouvoir à un successeur, dans les mêmes conditions de paix et de légalité républicaine et démocratique.

Karim Wade allume un feu qui ne le brûlera pas

La décision du Conseil constitutionnel rejetant la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle a poussé le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son leader charismatique et historique, Abdoulaye Wade, à rejouer la seule musique qu’ils savent jouer, c’est-à-dire celle des attaques, des accusations, des invectives et des menaces contre les institutions de la République et singulièrement les magistrats. Opposants, Abdoulaye Wade et ses camarades avaient acculé des membres du Conseil constitutionnel jusqu’à ce que son président, Kéba Mbaye, démissionne en plein processus électoral. Son vice-président, Babacar Sèye, a été victime des balles tueuses de la bande à Amadou Clédor Sène. Abdoulaye Wade, devenu président de la République, s’empressa de les libérer pour ensuite faire adopter une loi d’amnistie pour effacer leur crime. Cette même bande avait criblé de balles le domicile du juge Youssoupha Ndiaye, qui avait remplacé Kéba Mbaye.

Durant tout son magistère, le Président Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de pourfendre le Conseil constitutionnel et ses membres, qu’il aura pourtant nommés, chaque fois qu’ils ont eu l’outrecuidance de s’éloigner de ses volontés. En cherchant à jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel dont la dissolution est exigée par son parti, avec la conséquence qui sera fatalement un brutal coup d’arrêt au processus électoral, Karim Wade parle de corde dans la maison d’un pendu. Il a certes de qui tenir, mais force est de dire qu’il joue un rôle bien trop facile. En effet, il ne lui arrivera rien de fâcheux, si le feu prend au Sénégal du fait de son initiative. Des Sénégalais pourront en mourir, le pays pourra être à feu et à sang, mais le déluge ne le rattraperait pas jusqu’à son exil doré de Doha.

Ce qui accuse Macky Sall

Un groupe de candidats recalés avait demandé le report de l’élection présidentielle et s’était fendu d’une missive hérétique adressée au chef de l’Etat pour lui demander d’intervenir dans le processus électoral. Contre toute attente, le Président Sall les recevra en audience, pouvant donner l’impression de son intrusion illégale dans les attributions du Conseil constitutionnel. L’audience tourna court et dans un communiqué, la présidence de la République a tenu à réaffirmer le respect du calendrier électoral et a restauré le rôle et les attributions souveraines du Conseil constitutionnel. Les apparences sont sauves. Abdoulaye Wade, qui place toujours son fils Karim au-dessus de tout et de tout le monde, avait demandé la dissolution du Conseil constitutionnel qui a osé refuser la candidature de son héritier. Cet appel était inaudible. Mais le Pds a surenchéri en saisissant le 24 janvier 2024, l’Assemblée nationale d’une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur de supposés faits de corruption au Conseil constitutionnel. Le Pds ne dit pas encore qui a corrompu qui et comment, mais fait savoir partout qu’il détiendrait des preuves accablantes. Dans une procédure d’une rapidité vertigineuse, l’Assemblée nationale pose chaque jour un acte avec une cadence inouïe.

Le Bureau de l’institution a été réuni instamment le jeudi 25 janvier 2024 pour donner une suite à la demande de mise en place de la Commission d’enquête. La Conférence des présidents se réunit le 26 janvier 2024 pour jouer sa partition et fait inscrire à l’agenda de la Commission des lois, cette demande en l’invitant à se réunir le premier jour ouvrable suivant, à savoir le lundi 29 janvier 2024. Des députés croient savoir que l’affaire sera inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le mardi 30 janvier 2024 pour son adoption. Le Bureau de l’Assemblée nationale, encore moins la Conférence des présidents, n’a encore vu les fameuses preuves. Quelques journalistes triés sur le volet ont été appelés à écouter quelques extraits sonores de conversations ou à lire des bouts de courriels échangés. Assez léger me direz-vous, encore que la propension qui a cours au Sénégal, ces dernières années, de violer publiquement l’intimité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux, n’est pas encore de mise dans le cas d’espèce. On peut bien présumer que si des preuves irréfutables existaient, elles seraient déjà sur la place publique pour alimenter les discussions dans les chaumières. La classe politique ne nous a pas habitués à autant de retenue et de pudeur !

De quoi le Conseil constitutionnel serait-il coupable ? D’avoir strictement dit le Droit dans le cas Karim Wade. C’est-à-dire de refuser à un candidat qui a fait une fausse déclaration dans son dossier, de pouvoir revenir pour régulariser sa candidature avec une pièce justifiant postérieurement un état ou une situation. Le Conseil constitutionnel aurait d’ailleurs pu demander au Parquet d’ouvrir des poursuites pénales comme il a eu à le faire avec un autre candidat qui avait présenté une fausse liste de députés dans son dossier de parrainage.

Le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), a sorti un communiqué pour s’associer à l’initiative du Pds. Le crime est signé. Seulement, aucun calcul politicien ne devrait autoriser un tel acte. Pour la première fois, la majorité parlementaire du camp de Macky Sall s’allie officiellement avec le Pds, et à quelle fin ? Une action, sorte de collusion, destinée à jeter le discrédit sur le Conseil constitutionnel, une institution de la République, et entacher l’honorabilité de ses membres qui ont tous été nommés par Macky Sall lui-même. Sacrilège ! Il apparaît surréaliste que le régime politique qui avait fait condamner Karim Wade pour prévarication de ressources publiques et l’a accablé jusqu’à le pousser à l’exil, se réveille un beau matin, sans la moindre explication ou repentir ni contrition, pour l’absoudre de tout et chercher à pactiser avec lui. Peut-on s’imaginer que les magistrats ne feront pas bloc autour de leurs collègues ? Il aura sur les bras un lourd contentieux qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu avec la Magistrature de son pays.

Oseront-ils franchir le Rubicon pour recourir à l’article 52 de la Constitution et donner des pouvoirs exceptionnels au président de la République ?

Tout cela procèderait-il d’un plan ourdi pour maintenir Macky Sall au pouvoir ? Le cas échéant, rester au pouvoir sans aucune base légale, à la fin de son mandat constitutionnel, équivaudrait à un coup d’Etat institutionnel. Je ne vois pas Macky Sall s’engager dans une voie aussi dangereuse pour lui-même et pour la Nation. Il créerait les conditions favorisant de graves troubles politiques. On sait qu’il est si fier et a une haute estime de soi pour finir comme certains de ses pairs africains. Aussi avait-il expliqué tenir tant à sa parole donnée, jusqu’à renoncer à une candidature pourtant parfaitement légale pour la Présidentielle de 2024. Franchement, il ne peut pas renoncer à une possibilité légale pour se risquer à emprunter des chemins de traverse et se voir accusé d’être un vulgaire putschiste. Macky Sall sait aussi que ses courtisans qui l’enjoignent, au vu et au su de tout le monde, à garder le pouvoir, ne l’aiment pas tant pour l’avoir déjà insulté publiquement quand ils étaient en disgrâce ou en désaccord avec lui. Dans un tel schéma, Macky Sall sera l’unique perdant et compromettra toute son aura et le bel avenir qui s’ouvre devant lui à son départ du pouvoir. Il est assez intelligent pour ne pas se laisser embarquer dans une telle folie.

Au demeurant, l’accusation contre des juges du Conseil constitutionnel pourrait les pousser à démissionner, mais le cas échéant, l’institution ne continuerait pas moins de délibérer valablement, encore que le président de la République aurait la latitude de nommer, dans la minute qui suivra, des juges pour les remplacer. Pour ma part, je supplie ces juges de rester stoïques et de demeurer à leurs postes pour ne pas faire le jeu de leurs pourfendeurs. Aussi devraient-ils refuser de répondre aux éventuelles convocations de cette Commission d’enquête parlementaire. Les conjurés ne pourront ainsi rien attendre de cette Commission d’enquête autrement que de jeter en pâture des magistrats. Qu’ils sont bien bavards ces conjurés ! C’est ainsi qu’on sait qu’ils entendent créer, par ce moyen, un conflit artificiel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Mais on oublie qu’il appartient au Conseil constitutionnel de juger des conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. En d’autres termes, le Conseil constitutionnel ne peut être en conflit avec aucun autre pouvoir. L’institution continuerait d’ignorer royalement la Commission d’enquête parlementaire qui violerait le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Il ne faudra pas non plus aller vite en besogne, car on ne saurait préjuger du vote final. Qui pourrait être assuré que la totalité des députés de Benno bokk yaaakar (Bby) vont voter aveuglément avec le Pds ? Quelle sera l’attitude des députés de l’opposition comme ceux de l’ex-Pastef, du Pur, de Taxawu Senegaal ou des députés non inscrits ? Et le plus absurde est que la demande du Pds est portée par des membres de l’Apr, qui sont assez connus pour manifester une hostilité ouverte à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, candidat désigné par Macky Sall. On sait aussi qu’ils se feront un plaisir à mieux lui savonner la planche, en cherchant à l’humilier et l’accuser d’avoir corrompu les magistrats. Le Premier ministre sera le premier client à être entendu par la Commission d’enquête. A sa place, je ne répondrais pas à leur convocation, car l’Assemblée nationale n’a pas compétence pour enquêter sur des faits délictuels relevant exclusivement de la compétence du judiciaire. En sa qualité de Premier ministre, il ne doit pas participer à saper les fondements de l’Etat de Droit et de la séparation des pouvoirs.

Les candidats Khalifa Sall, Idrissa Seck, Mohammed Dionne et autres, gardent-ils le silence parce que l’opération pourrait affaiblir Amadou Ba ?

La mise en place de la Commission d’enquête ne pourra certainement pas être un acte suffisant pour invoquer le blocage des institutions ou une situation devant autoriser le recours à l’article 52 de la Constitution, pour donner les pleins pouvoirs au président de la République. Dans le texte de la Constitution du Sénégal, on lit : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions, et à assurer la sauvegarde de la Nation (…).» Les «pleins pouvoirs» autoriseront-ils à reporter l’élection présidentielle ou à dissoudre le Conseil constitutionnel et créer une situation d’exception sur une année par exemple, comme l’a déjà précisément indiqué le Pds ? On a connu la spirale du report des élections en Côte d’Ivoire où, à force de reports répétés, d’une année à une autre, le Président Gbagbo avait obtenu «un mandat cadeau». Seulement, on sait comment l’histoire s’était tristement terminée.

On ne soulignera jamais assez le jeu d’apprentis-sorciers assis sur des barils de poudre et s’amusant avec du feu. Jusqu’où tout cela pourra-t-il mener ? A l’autodafé du Conseil constitutionnel comme cela avait été le cas avec le Reichstag en Allemagne ? Il est de la responsabilité du Président Macky Sall de mettre un terme à ces graves périls qui guettent la Nation. Il en a les moyens, il lui suffira simplement de tenir un langage clair, sans ambiguïté aucune, à son camp, pour dire qu’il ne saurait cautionner des pratiques aux antipodes de la légalité. Abdoulaye Wade n’avait pas pu le réussir en 2012 pour garder le pouvoir par le truchement de l’offre d’un rabiot de deux ans préconisé par l’ancien Président nigérian Olesegun Obassanjo et le «droit-de-l’hommiste» Alioune Tine. Justement, cela n’avait pas pu se faire parce que Macky Sall s’y était farouchement opposé. (Voir notre chronique du 22 janvier 2024).

Macky Sall peut-il préférer Karim Wade à Amadou Ba ?

La question reste entière : Macky Sall sera-t-il à la hauteur de son rôle constitutionnel, celui de garant des institutions ? Il s’est engagé à préserver la paix civile et l’ordre républicain, et à rendre le pouvoir à l’issue d’une élection démocratique et transparente. S’il s’est exclu lui-même, de son plein gré, de la compétition électorale, contre l’avis de nombre de ses proches, on ne peut pas le croire possédé par un quelconque démon pour chercher à tordre le cou à la légalité et risquer ainsi de s’éclabousser pour chercher à donner le pouvoir à un autre.

Encore une fois, je ne le crois pas si décevant, en se montrant capable d’une telle forfaiture. Je sais également qu’il ne peut pas préférer Karim Wade à Amadou Ba.

Alors, je reste à Abidjan pour encourager l’Equipe nationale de football, engagée dans la Coupe d’Afrique des nations, et encore avoir des raisons d’être toujours fier de mon beau pays, le Sénégal.


14 Commentaires

  1. Auteur

    En Janvier, 2024 (14:32 PM)
    Madiambale ont te connais, tu peu écrire 150 pages sa ne changera rien.

    le PDS a fait un récour si les preuve de corruption son avéré celui ci est totalement justifié. Tu parle dans le vent la vérité sortira 
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    • Auteur

      Karim$

      En Janvier, 2024 (15:16 PM)
      Une seule attitude à avoir par rapport à ce type ! Ignorez le et boycottez tout ce qu’il dit ou écrit. Ne lisez pas, n’écoutez pas ! Personnellement, c’est vraiment ce que je fais. Depuis plusieurs années, je n’ai plus lu aucun de ses écrit ou écouté aucune ses paroles ! Parce que moi, même dans la vraie vie, personne ne m’a jamais trahi ! Tu n’oses même pas le faire. Tu me trahis une seule fois, c’est fini pour la vie et je tourne la page définitivement. Il y a vraiment beaucoup de Sénégalais ou hommes politiques que je n’écoute plus jamais ! Je veux que les meilleurs et les plus sincères et plus compétents ! La vie est courte et le cœur est un organe fragile ! Ne laissez pas les gens qui n’en valent pas la peine jouer avec vous. Soyez plus exigeants chers Sénégalais si nous voulons atteindre le développement ! Si quelqu'un vous ment ou vous trahit une seule fois, faîtes comme s’il était un homme mort ! Ne lisez plus, n’écoutez plus. Ignorez le ! C’est ce que les personnes intelligentes font dans les pays développés ! Beaucoup de personnes se voient parfois obligés de changer de villes et même jusqu’à changer de nom de famille après s’être publiquement mal comporté. Ils n’osent plus se montrer et font profile bas ! Soyons plus exigeants chers Sénégalais ! Ne pas être exigeants, c’est se laisser aller, les gens vont continuer de vous tromper, vous tuer dans les manifestations, vous manipuler et d’abuser de vous encore et encore et encore. Et dans ces conditions, il est difficile de vivre longtemps ! Soyons exigeants ! N’acceptons pas d’être trahis plusieurs fois ! Soyons comme les arabes et les Européens ou les Chinois qui sont tous vraiment mieux lotis que nous dans ce monde ! 
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    • Auteur

      Lundi Historique

      En Janvier, 2024 (15:50 PM)
      Hélas Madiambal, on dirait que ton ami y pense. Merci de l'avoir averti ! 
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  2. Auteur

    En Janvier, 2024 (14:34 PM)
    Un partisan qui n'est pas du tout veredique votre tentative de diabolisation ne passera pas. L'enquête sera faite et les Sénégalais seront édifié sur le cas Karim le droit n'a pas été dit le recour est parfaitement légal, allez parler aux ânes eux ils vous comprendrons monsieur NDIAYE 
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    Auteur

    Mohamed Lo

    En Janvier, 2024 (14:49 PM)
    Toi Madiambal, avec ton accolyte Yerim Secte, on s'en fout de ce que tu crois ou refuses de croire. Les traitres JAAAAM hypocrites de la république ne nous interessent point. Ton ami Macky, qu'il veuille garder ou non le pouvoir, on s'en fout, il ne le fera pas comme on l'a empêché de faire 3éme mandat. POURITURE! 
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    Auteur

    Mohamed Lo

    En Janvier, 2024 (14:51 PM)
    Toi, Madiabal, arretes de mentir que tu es déja tout cramé. Si tu n'arretes pas, tu va finir par t'enflammer 
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    Auteur

    Diopallemand

    En Janvier, 2024 (14:55 PM)
    J'adore lire Madiambal, je suis fier de toi. Maintenant je te supplie de rester à l'avenir de rester sur le chemin balisé de la république. Éloignes toi des intrigues de cour, cela ne te vas pas d'être courtisan. Tu es un grand homme Monsieur.
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (15:13 PM)
    Macky n'a jamais dit qu'il voulait rester au pouvoir. Au contraire il a toujours dit qu'il en est à son dernier mandat. 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (15:18 PM)
    On peut accuser Madiambal de soutenir le régime au pouvoir, mais on ne pourra jamais l’accuser de mentir, d’être mal informé et de ne pas aimé son pays. Ce texte balaye la situation avec lucidité et avec une attention documentée à l’histoire du Sénégal. Les arguments sont solides, il n’épargne personne, même pas Macky Sall, et témoigne d’un profond respect pour les institutions sénégalaises. Dans le contexte actuel, le Sénégal a besoin de repères comme Madiambal, qui ne se laissent intimider par personne.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2024 (17:53 PM)
      il ne fait que mentir ce madiambal un pion de la France tout simplement, et prêt à attaquer macky sall s'il tourne le dos au candidat de la France amadou ba. il ne roule que pour ces intérêts et ceux de la France. 
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    Auteur

    Abou Diop

    En Janvier, 2024 (15:21 PM)
    Mon cher,

    Pourquoi invitez-vous les membres mis en cause de défendre leur honorabilité? N'est ce pas vous qui avez ouvert la boite en accusant le juge Teliko de détournement de fonds? Toute chose étant égale à part ailleurs. Est-ce que les raisons qui vous avez poussées a proferer des accusations a Teliko ne sont pas les mêmes que celles du PDS? Je pense qu'il serait trop facile et simpliste de mettre sur leur table argumentaire un principe judiciaire! Les accusations sont d'une gravité extrême qui méritent que les membres répondent quid à ce qu'ils portent plainte pour diffamation si les faits ne sont pas avérés. FYI ils ont bien indexés Amadou par le biais de Latif et Farba Ngom comme étant les corrupteurs.
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    Auteur

    Deed

    En Janvier, 2024 (15:44 PM)
    Qu'est-ce que c'est jouissif de lire un prostitué qui sent le vent tourné et qui cherche à se racheter une virginité!

    Madiambal a peur d'un exil forcé à Abidjan pendant que la justice lui confisque ses biens mal acquis! Donc il caresse dans le sens du poil les magistrats! Personne n'est dupe et on a pas la mémoire courte: tu rendras comptes et gorge sale gros cochon noir charboné. 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (15:46 PM)
    ce monsieur continu à parler...daffa diakhlè rek c est l effet diomaye et la fin de règne catastrophique de son mentor et de son clan qui le rende si bavard,pas besoin de lire son texte juste le titre suffit, preparer vos bagages le 25 fevrier arrive à grands pas
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    Auteur

    Pape

    En Janvier, 2024 (16:24 PM)
    Heureusement qu'il dit bien qu'il refuse de le croire. 
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    Auteur

    Aarsénégal

    En Janvier, 2024 (17:09 PM)
    Merci Madiambal pour ton courage et ton honneteté intelectuelle.
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    Auteur

    Abdou Salam

    En Janvier, 2024 (17:47 PM)
    L'histoire nous  enseigne que depuis  2000 à l'arrivée des libéraux au pouvoir , les grandes juridictions sont  toujours confiées à des magistrats couchés voir  complétement applatis.

    Ces postes sont offerts comme récompence aprés plusieurs années au service de l'executif au mépris de la loi  et de l'indépendance de la justice. Les exemples floisonnent et coulent  de sources . On peut passer le reste de la journée à les citer mais tout le monde les connait . 

    Le principal probléme de la justice Sénégalaise ce sont les magistrats recompensés pour services rendus ou ceux qui aspirent  à des nomminations et d'applatissent devant l'executif.
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    Auteur

    Poli

    En Janvier, 2024 (19:12 PM)
    Qui a refusé qu'on ouvre des enquêtes parlementaires après les multiples scandales et dérives? Qui a donné le feu vert à ses députés pour porter le combat du PDS? La réponse coule de source. Madiambal n'est pas naif, il nous "apprend" les enjeux: un camp de l'APR est visé, des institutions sont vilipendées. A quelle fin? Madiambal alerte son mentor qui risque de précipiter le Sénégal dans un gouffre. Qu'Allah sauve le Sénégal!
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