Ce document qui reflète l’évaluation de l’environnement des affaires au 31 mai 2008, comporte le classement général de tous les pays, ainsi que celui des meilleurs réformateurs.
Selon ce rapport, le Sénégal est classé cinquième parmi les 10 meilleurs réformateurs au monde et premier en Afrique. Il est aussi le meilleur réformateur mondial pour l’indicateur « commerce frontalier ».
Dans le classement général, le Sénégal progresse de 19 places passant de 168e à 149e sur 181 pays. En Afrique sub-saharienne, il passe de la 33e à la 23e place sur 46 pays. Pour le sous-ensemble des pays francophones et lusophones d’Afrique au Sud du Sahara, il progresse du 16e au 7e rang.
Les 3 réformes-clés qui ont été prises en compte dans ce classement sont : la création d’entreprise en 48 heures, avec le BCE (Bureau d’Appui à la Création d’Entreprise) ; la réduction significative des délais de transfert de propriété et le commerce transfrontalier ou commerce international par la simplification des formalités et la réduction substantielle des délais.
« La bonne progression du Sénégal est, à en croire nos sources, le résultat des efforts conjugués de l’Administration et du secteur privé qui, dans le cadre des groupes de travail et du comité de suivi du Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI), s’attèlent à la mise en œuvre effective des réformes nécessaires à l’amélioration de notre environnement des affaires comme instruit par le Chef de l’Etat ».
Il faut rappeler que le programme de réformes initié dans le cadre du CPI va bien au-delà des 10 indicateurs du Doing Business.
L’objectif de ce programme, un des piliers de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), est la mise en place d’un Environnement des Affaires de Classe Internationale (EACI) que nous convenons de mesurer par la moyenne des performances des pays de l’OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique).
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