L’ancien footballeur de la Police, Ibrahima Ndiaye dit «Chita», était, hier, au tribunal non pas pour se plaindre, mais pour représenter son jeune frère, Ibou Diop Ndiaye, qui lui en a donné procuration dans une affaire qui l’oppose à son compatriote Ousmane Barry avec qui il s’est associé en affaires en France. «Chita» et ses avocats ont beau essayer de faire avouer à Ousmane Barry les faits qui sont lui reprochés, à savoir un abus de confiance portant sur la somme de 7 400 euros, soit 4,8 millions de francs Cfa mais, ce dernier n’a cessé de réfuter lesdites accusations. Mieux, il les accuse, à son tour, de complot contre sa personne, de falsification de sa signature et d’enlèvement afin de le contraindre à avouer.
Tout est parti, à en croire M. Ndiaye, d’un container de pièces détachées dont son jeune frère Ibou Diop Ndiaye avait confié l’achat à son ami Ousmane Barry avec qui il s’était lié d’amitié quand ils étudiaient en France. Ce dernier est l’administrateur d’une société qu’il partage avec son épouse. Mais, renseigne «Chita», M. Barry est en proie à des sérieuses difficultés financières depuis qu’il a eu des problèmes avec son épouse. C’est ainsi que son jeune frère Ibou D. Ndiaye décide de lui venir en aide. Pour cela, il fait l’emprunt d’une somme de 7400 euros auprès de sa banque ( ). Avec cet argent, il va charger son ami Ousmane Barry d’acheter des pièces détachées pour les convoyer sur Dakar. Il voulait partager les bénéfices engendrés par la vente des pièces détachées avec son ami Ousmane Barry pour lui permettre de faire marcher à nouveau, ses affaires. Mais, ce dernier va se fondre dans la nature pendant plus de deux mois, dès son arrivée en Italie. De ce pays, il va regagner le Sénégal où sa présence est signalée à Ibou Diop Ndiaye. Ce dernier, las d’attendre pour disposer de son argent et devant la pression de plus en plus grande des banques, s’est résolu à porter plainte. Le ministère public, après avoir interrogé le prévenu a requis 6 mois de prison ferme contre ce dernier, le taxant d’être mauvaise foi.
Mais pour la défense, son client n’est qu’une simple victime d’un complot ourdi par des associés. L’affaire sera vidée le 19 avril afin de permettre à l’accusé d’apporter suffisamment de preuves pour se disculper.
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