Après un rapport sexuel Les prostituées enferment le client dans sa salle de bain et dévalisent sa chambre

Embarquées à bord d’un taxi, deux filles, rencontrées dans la rue, ont été invitées par B.D. Une fois chez lui, il proposera à l’une d’elles une séance jambes en l’air. Ayant accompli l’acte, B.D qui s’est rendu dans sa salle de bain pour se laver a été séquestré et sa chambre dévalisée. Après un tour dans la ville, il a finalement retrouvé les filles avant de les conduire à la gendarmerie.

Nous sommes le mardi 29 août. Il est quinze heures sur l’avenue Faidherbe à l’angle de la bruyante avenue du Président Lamine Guèye. Ici, harcelés par la chaleur, les passants, pressés de rejoindre leur point de chute, se dépassent sans se saluer. Soudain, en provenance de la rue Raffenel, un piéton, dégoulinant de sueur, se signale aux passants. Occupé et visiblement nerveux, il traverse l’avenue Faidherbe et se faufile dans la cour de l’école élémentaire Bibi Ndiaye. Il trouve le gardien qui, depuis quelques minutes, se dispute avec deux jeunes filles. Ne comprenant pas l’objet de leur visite dans la cour de l’école, le veilleur leur demandait depuis quinze minutes de quitter l’enceinte de l’établissement. Ne l’entendant pas de cette oreille, ces dernières lui ont opposé un niet catégorique. Attiré par ce bruit, l’homme, en provenance de la rue Raffenel, s’arrête net. L’ayant reconnu, les filles essayeront de prendre la fuite. Mais, elles seront rattrapées et conduites à la brigade de Recherches de la rue Raffenel.

« Trente mille francs pour trois passes ».

Sept heures auparavant, en provenance de Sacré-cœur, B.D, l’homme qui vient d’interpeller ces filles les a rencontrés sur la route. Ce matin, BD qui avait dormi chez des amis devait, à bord d’un taxi, rejoindre sa maison à la rue Escarfait, à Dakar. Voyant ces filles à côté de la route, il leur a demandé la direction vers laquelle elles voulaient aller. Et, selon les filles, « nous lui avons dit que nous nous rendions à la plage ». Et, surpris de voir des filles se rendre à une heure aussi matinale à la plage, B.D demandera aux filles de venir avec lui en ville. Ces dernières, sans broncher, acceptent d’embarquer avec lui. Mais, l’une d’elles finira par abandonner ses compagnons en cours de route. À celle-ci, B.D remettra de l’argent pour qu’elle paye son ticket de voyage. Arrivé chez lui, B.D proposera à l’une des filles, en l’occurrence C.S dit Mamy, d’entretenir des relations sexuelles avec lui. Cette dernière accepte le marché contre la somme de trente mille francs pour les trois passes. Sa copine, n’ayant pas reçu de proposition, se couche sur un matelas par terre, à côté d’un autre ami de B.D qui dormait tranquillement. De 8 heures à treize heures, B.D et Mamy, selon la version de la fille, respecteront la clause du contrat. Mais, à en croire l’homme, il n’a pas entretenu de relation sexuelle avec elle.

« Occupé à prendre son bain, il est enfermé par les filles »

Après l’acte ou la séance de sieste qu’ils ont partagé sur le même lit, B.D s’est levé pour prendre son bain. Profitant de cette aubaine, Mamy s’est levée pour condamner la porte de la salle de bain. Ayant fini de se laver, B.D se battra de toutes ses forces pour sortir. Et, lorsqu’il y parvient, il ne trouvera nulle trace de ses trois appareils cellulaires de marque et la somme 127.000 F. Ayant fait le tour de la ville, sans résultat, il est descendu à la brigade de gendarmerie de la rue Raffenel pour porter plainte. Mais, par hasard, il décidera de se rendre dans la cour de l’école où, il tombera sur les filles avant de les conduire à la brigade. Fouillées sur place, les trois portables ont été retrouvés sur elles. Mais, elles soutiennent mordicus qu’elles n’ont pas pris d’argent. Après leur séjour dans la chambre de sûreté réservée aux femmes à la brigade de Thiong où elles ont été gardées, les deux filles ont été déférées au parquet le jeudi 31 Août