GRAND-YOFF - IL RÉCLAMAIT 75 000 F À SA VICTIME : Un rétrécisseur de sexe échappe au lynchage

Ils sont nombreux les habitants de Grand-Yoff qui ne dorment plus les poings fermés. La raison en est que depuis quelque temps, les rétrécisseurs de sexe semblent y avoir élu domicile. En l’espace d’un mois, quatre cas de rétrécissement de sexe ont été notés dans ce quartier. Mais le cas qui a fait le plus de boucan, c’est celui qui a eu lieu hier dans l’après-midi. Un jeune homme aux allures d’un charlatan, a fait disparaître le sexe d’un chef de chantier. Il a par la suite réclamé la somme de 75000 Francs pour lui remettre ses organes. Paniqué, ce dernier ameute le quartier. Devant une foule en furie qui avait commencé à lui faire sa fête, le rétrécisseur de sexe a remis en place les organes de sa victime. Pour échapper à la vindicte populaire, il sera enfermé dans une maison. Il y restera de 15 heures à 18 heures. Pendant ce temps, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans le quartier. Les jeunes venus des quatre coins de Grand-Yoff ont fait le pied de grue devant la maison où le rétrécisseur de sexe a été enfermé. Armés de gourdins et d’autres objets, les jeunes ont crié leur colère pour qu’on leur livre le voleur de sexe. Selon des témoignages recueillis sur place, il a trouvé sa victime devant sa porte, lui a serré la main et lui a demandé 25 Francs. Ce n’est qu’après qu’il s’est rendu compte que ses organes ont disparu. Voyant que sa victime a paniqué, il lui réclame 75 000 Francs pour qu’il retrouve sa puissance. Mais le chantage n’a pas marché parce que sa victime a vite fait d’ameuter le voisinage qui a accouru aussitôt après. Lorsqu’il a senti qu’il allait passer un mauvais quart d’heure, il retourne à sa victime son sexe et se réfugie dans la maison. Et c’était la grande clameur devant la maison. A notre passage, les lieux étaient noirs de monde et impossible de se frayer un passage. Les jeunes qui avaient visiblement envie d’en finir avec le voleur de sexe, ont caillasse la maison. C’était devenu une véritable Intifada. Un sauve-qui-peut généralisé. Ce n’est qu’aux environs de 18 heures que les éléments de la police de Grand-Yoff sont venus le tirer d’affaire pour le conduire au poste de police.