Pape Kamara, âgé de 35 ans comparaissait au tribunal départemental de Mbour pour attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 13 ans qui ne jouit pas de toutes ses capacités mentales. Le 7 janvier dernier Pape Kamara a été surpris seul en compagnie de la petite fille qui ne jouit pas de toutes capacités mentales dans une maison en construction à Ngaparou par une de ses voisines. Interrogé le prévenu nie les faits et dit avoir eu l’intention de lui venir au secours. « Je rentrais de la plage lorsque j’ai entendu des cris provenant d’une maison inhabitée. J’ai pris les escaliers et j’ai vu la petite fille en pleurs, seule avec un seau dans les bras. Elle s’est jetée à moi.
C’est en descendant qu’une dame est montée. Je lui ai expliqué la situation mais elle m’a rétorquée qu’elle n’avait pas confiance en moi et qu’il fallait faire appel à la gendarmerie » a déclaré le prévenu. Cette version est différente de celle servie par une voisine de la victime qui a accouru pour surprendre le jeune homme en compagnie de la petite malade mentale. « Ma maison est attenante à celle où les faits se sont passés. Quand j’ai entendu des cris, j’ai accouru pour voir ce qui s’était passé. J’ai vu la petite fille venir des toilettes avec un seau en tremblant. Prés d’elle se tenait ce jeune homme qui était en short. J’ai demandé à la fille qui lui avait fait monter à l’étage, elle m’a répondu que c’est le jeune homme et j’ai vu les traces » a déclaré la nommée Ndèye Kandji qui ajoute même avoir vu « du sperme dans les cuisses de la victime avant que la gendarmerie ne se saisisse de l’affaire.
Ndèye Kandji a même révélé qu’une autre femme a pu voir ce qu’elle-même a constaté et que se révèle être un point important dans la manifestation de la vérité sur cette affaire. C’est pourquoi, le tribunal a préféré attendre l’audition de ce second témoin pour donner son verdict. Pape Kamara, célibataire et père d’un enfant, sera alors fixé sur son sort. Quant à la victime, comme à la première audience, elle se plaira certainement à son jeu favori qui est de se détresser, indifférente au jugement de l’affaire dont elle est la partie civile.
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