Le quartier de Ngallèle est secoué sérieusement par cette affaire de viol et d’attentat à la pudeur imputée à Pape Mar Diouf âgé de 41 ans. La fillette, H.A, l’a accusé de l’avoir conduite dans une maison en construction dont il avait la garde pour abuser d’elle. Les rapports médicaux de l’infirmière, Mme Kane, et d’un gynécologue qui ont examiné la victime révèlent, en effet, la déchirure de l’hymen de la fillette. Malgré les résultats des examens et les accusations de la petite, Pape Mar Diouf a nié catégoriquement les faits qui lui sont reprochés.
Mais il a été confondu par la fillette. «Tonton Mar Diouf nous amenait souvent dans la maison en construction qui se trouve derrière notre maison. Il nous donnait du lait et des bonbons ma copine A.F et moi. Après, il mettait son sexe sur le notre», a clairement déclaré H.A à sa maman qui ne comprenait pas pourquoi, dans la nuit du 30 au 1er juillet, sa fille ressentait des douleurs quand elle urinait. Etant une maman très alerte, la dame R.A, dès le lendemain matin, a conduit sa fille auprès de l’infirmière du quartier qui a très vite constaté un traumatisme et une défloration de l’hymen avant de demander à la maman de la victime de se rendre à l’hôpital pour des examens plus approfondis auprès d’un spécialiste. Ce dernier ayant confirmé les premiers résultats, la dame R.A ne s’est pas fait prier pour aller déposer une plainte à la brigade des recherches le 2 juillet dernier. Le mis en cause, arrêté aux alentours du village de Bango le même jour, a nié les faits. Mais, au moment de sa garde à vue, une autre jeune fille âgée de 5 ans et camarade de jeu de H.A est venue à la brigade des recherches accompagnée de ses parents pour confirmer les dires de sa copine et soutenir que Pape Mar Diouf lui a fait subir, elle aussi, le même traitement. Après sa durée légale de garde à vue, Pape Mar Diouf a été déféré au parquet avant d’être placé sous mandat de dépôt en attendant son passage à la barre du tribunal correctionnel.
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