Seydou Ousmane Wone, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été retrouvé raide mort hier matin chez lui. Pendant comme une horloge à l'intérieur de sa maison, sur une traverse surplombant le patio du domicile. Né en 1963 à Mboumba dans la région de Matam et domicilié à Thiès au quartier Parcelles assainies, S. O.Wone travaillait à l'hôpital régional de Thiès où il était instrumentaliste au service de l'orthopédie. Le corps sans vie de l'agent sanitaire est actuellement à la morgue de l'hôpital régional. La police a ouvert une enquête.
À l’aide d'une corde de couleur verte, enroulée au cou, il s'est pendu dans le patio de son domicile. Le drame a eu lieu hier dans la matinée peu avant 12 heures. À un moment où sa famille s'y attendait le moins. Car, nous dit-on, rien ne présageait au sein de la famille Wone d'une telle chose. Le matin, nous signale-t-on, vers les coups de 7 heures, sa dame s'est naturellement levée pour préparer le petit déjeuner aux enfants qui devaient se rendre à l'école. En ce moment là, poursuit notre interlocuteur, le mari - en l'occurrence Seydou O. Wone, qui s'était lui aussi réveillé, s'était confortablement installé sur le canapé. Se plaignant de maux de tête, il aurait même dit à sa femme qu'il allait retourner au lit. Ainsi l'instrumentaliste est allé se recoucher. D'ailleurs, nous renseigne toujours notre interlocuteur, c'est en ce moment que sa femme est sortie de la maison, pour d'une part emmener les enfants à l'école et de l'autre se rendre au marché. Ce n'est qu'à son retour qu'elle est tombée sur le drame, alertée qu'elle a été par un autre enfant qui était resté à la maison. C'est ainsi qu'elle a découvert le corps de son mari pendant comme une horloge, accroché sur une traverse surplombant le patio de la maison. Tristesse et désolation s’installèrent dans une cacophonie de cris. Alertés, policiers et sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux. Les uns pour les besoins du constat et les autres pour le transport du corps à la morgue de l'hôpital régional, après constat d'un médecin légiste. De sources proches du défunt, qui se serait volontairement donné la mort par pendaison, l'instrumentaliste en service à l'hôpital régional ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. « Il souffrait de troubles psychiques depuis deux ans », confessent certains. D'ailleurs ces derniers de révéler que sa famille, ses proches et ses collègues de l'hôpital n'ignoraient pas sa maladie. Pour l'instant, la police a ouvert une enquête et le corps sera transporté à Dakar pour les besoins de l'autopsie.
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