LERAL.NET Les affres de l'histoire n'ont pas de prise sur la musique du chanteur et musicien Idrissa Diop,un artiste de renommée internationale qui avait quitté très tôt le Sénégal pour déposer ses valises à Paris puis les États-Unis pendant une trentaine d'années. L'artiste revient largement dans cet entretien sur ses relations avec l'ancien président Abdoulaye Wade. Renconctre avec une personnalité aussi courageuse que chaleureuse.
Parlez nous de votre début au Xalam ?
Avant le Xalam on avait commencé avec
le « Rio Orchestra » dans les quartiers, on était très jeune, je pense qu’on
devait avoir 16 ans. Après on a monté le Xalam avec Cheikh Tidiane Tall, les
Maguèye Niang, feu Mbaye Fall et tous les amis de l’époque. On a été à la
plantation, chez Kassé Miami puis au Balafon avec Mady Konaté. Tous ces gens
ont disparu que Dieu les accueille au paradis. Puis on a continué et
aujourd’hui j’ai la même passion que quand j’avais 16 ans même si j’ai dépassé
la soixantaine et je suis heureux de choisir la voix de la musique. C’est comme
un don de Dieu.
Alors pourquoi avoir quitté si tôt le
Xalam pour partir à l’étranger ?
Quand j’étais gosse, mon père me disait
: « jeune homme va transmettre », mais je ne savais pas ce qu’il voulait dire
par là. A force de grandir j’ai compris la signification. C’est ainsi que je
suis parti en Europe pour mélanger des sons, rencontrer d’autres musiques et
gens de toute la diaspora africaine, ce qui m’a toujours intéressé depuis tout
petit. Je suis un panafricaniste et je crois à l’Afrique. Puis j’ai partagé des
moments fantastiques avec des gens comme Mory Kanté, Salif Keita, Manu Dibango
et tant d’autres, quand je suis arrivé à Paris. Je les ai rencontrés non
seulement par curiosité mais pour avoir une expérience en vers d’autres
sonorités musicales. C’est pour cela que je suis parti mais mes pensées
n’avaient jamais quitté le Sénégal.
Si tel est le cas. Pourquoi avoir mis
tout ce temps avant de retourner au Sénégal ?
Comme je vous l’avais dit je suis allé
à la rencontre des gens. Comme dit l’adage : « L’oiseau est certes en haut mais
il a ses pensées vers le bas. ». Le Sénégal est toujours resté dans mon cœur
car il m’a tout donné. Je revenais une ou deux fois par an. Mais il se trouve
que depuis 6 ans je suis de retour au pays et j’ai sorti un premier album «
Voyages » qui a marqué les Sénégalais avec Nobel après 30 ans.
Est-ce que l’album a fait beaucoup
d’entrées d’argent ?
Je pense que la piraterie nous fait un
grand tort. Aujourd’hui on ne peut pas vendre de disques aussi facilement
qu’avant. La piraterie nous combat et il faut que les artistes la combattent en
revanche. Mais je remercie le ciel parce que justement j’ai des contrats avec
d’autres maisons de disques aux Etats Unis et en Europe. C’est qui me permet de
vendre beaucoup d’album à l’étranger tout en restant au Sénégal. Je remercie
aux Sénégalais de m’avoir donné cette force de naitre ici et de faire une
musique qui touche énormément de gens dans le monde.
S’agit-il d’un retour définitif qui
explique votre présence permanente au Sénégal ?
Tout à fait, je me suis complètement
installé au Sénégal, je suis maintenant avec mes potes comme Thierno Koité,
Cheikh Tidiane Tall chef d’orchestre du groupe. On est en train de remettre le
« Sahel de Dakar » sur les rails. Ce qui veut dire que je suis revenu
définitivement au pays qui m’a tant manqué et fier de ce retour.
Ne regrettez vous pas votre départ à
l’étranger ?
Il n’y a pas de regret, ce pays m’a
donné l’opportunité de naitre et de commencer la musique ici même et m’a permis
de rencontrer des gens qu’un musicien Sénégalais n’a jamais eu l’honneur de
rencontrer et je pèse bien mes mots. Parce que j’ai pu rencontrer Helden qui
est le producteur de Whitney Houston, Mariah Carey, pareil pour Stevie Wonder,
King Johns le producteur de Michael Jackson, Carlos Santana etc. et j’ai pu
faire des choses magnifiques. Par exemple en France, j’ai rencontré Yanick
Noah, Bernard Lavilliers, Claude Nougaro, Jacques Julien qui a d’ailleurs donné
l’opportunité à Youssou Ndour de se produire à Bercy. Donc je suis fier de ça
et de montrer à la jeune génération qu’on est les gardiens du temple. Malgré
l’âge qu’on a aujourd’hui notre musique parvienne à toucher des millions de
personnes. C’est énorme quand même.
Avec toutes vos expériences vous devrez
être à la place de Youssou Ndour non ?
Je n’ai pas la prétention d’être à la
place de Youssou Ndour ou de qui que ce soit. Youssou Ndour est à sa place
comme tant d’autres, que Dieu le protège et je suis à la mienne. Et Dieu aime
cela. C’est grâce à Lui que nous avons eu l’humilité qui nous permet de ne pas
se mettre à la place de l’autre. Quant à Youssou, on a eu à partager quelques
moments, il devait avoir 12 ans environ et j’ai fait quelque chose pour lui. Si
cela ne dépendait que de moi, il n’entrerait dans la politique, il devrait
continuer à chanter et faire plaisir aux gens comme il avait l’habitude de le
faire. C’est son choix, je le respecte et lui souhaite bon vent.
Revenons sur votre album Voyages à
travers "Nobel" et "Mbeguel". Qu’est ce que cela vous
inspire ?
Dans la chanson je dis que l’amour et
l’amitié sont des jumeaux et tout doit être basé dans le respect. Parce que
s’il n’y a pas de respect entre deux personnes qui s’aiment, il n’y aura pas de
flambeau. Par exemple j’ai vu mon père et ma mère finir par se ressembler à
cause du respect qu’ils se donnaient l’un pour l’autre. C’est ça que je chante
dans Nobel qui a touché beaucoup de gens notamment des jeunes. Quand je le
faisais, c’était pour un simple plaisir pour moi et mon entourage. Parce que
j’aime être décalé, faire ce que les autres ne font pas. Ce titre a été plébiscité
par des millions de personnes dans le monde et j’ai gagné la meilleure chanson
au Mali et au Bourkina Fasso pourtant je suis Sénégalais. Voilà je ne cherche
pas de galons ni de trophées.
D’habitude qui écrit vos chansons ?
Je les écris moi-même, Parfois je
compose avec un Gabonais le fils de Pierre Atébingué qui s’appelle Dankia. Je
l’ai choisi pour travailler l’album parce que je voulais une touche d’une autre
Afrique. C’est lui qui a réalisé le titre « Niani » que j’ai fait avec Samba
Diabaré Samb, le featuring avec Nix et Mamy Konaté même « Lamb j ». Je me dis
qu’on a notre tradition quand je parle de lutte. Selon moi la lutte doit aller
jus-qu’ au fond du monde. Je suis certain que si les lutteurs continuent comme
ça, la lutte sera comme la boxe dans le monde.
Quel genre de musique vous faites ?
Il y a un journaliste Américain qui
m’avait posé la même question, je crois qu’on venait de finir une tournée
internationale et que la dernière date c’était à Sydney en Australie et Carlos
Santana avec qui j’étais ensemble chez moi à New York lui a répondu qu’ « il
fait la même musique que moi. La seule différence, est qu’il est Sénégalais
vivant au Sénégal et moi je suis d’origine mexicaine vivant aux Etats Unis. »
Donc pour définir tout cela je dirai que c’est une musique de fusion. Je ne
fais que mélanger. C’est comme les habits que portent les Bay fall. Ce mélange
me permet de toucher toutes les sensibilités ethniques sans exception en
partant de mes origines Lébou.
En Parlant de Carlos Santana, avez-vous
un projet pour lui ?
C’est le rendre hommage parce qu’il a
été le premier musicien à dédier une chanson à la femme africaine « Magic Woman
»il y a environ 35 ou 40 ans. C’est un Américain d’origine mexicaine qui a
épousé une femme Africaine du nom de Deborah. Donc ce disque que je prépare qui
s’appelle « Dream Africa »c'est-à-dire le rêve qui vient d’Afrique rend hommage
pour tout ce que Carlos Santana a fait pour l’Afrique. Je me dois en rentrant
au Sénégal de lui dire que toute l’Afrique réunie autour de ma personne veut
rendre hommage à ce grand homme qui a de l’élégance et un grand amour pour
l’Afrique. C’est lui qui a remplacé en ce moment Céline Dion dans la salle
mythique de Las Vegas et au passage je lui voue une grande admiration et un
grand respect.
Que pensez-vous de la musique mbalax ?
Vous savez Bob Marley a fait aimer le reggae à
partir d’une petite ile qui s’appelle Jamaique. Je m’y suis rendu sept fois et
je l’ai rencontré. Pour vous dire que le Mbalax c’est bien mais il faut le
distiller un peu et le travailler afin de toucher les asiatiques, les
américains, les Européens… Je n’aime pas le mbalax machin mais il y a certains
mbalax qui me parlent comme celui d’Ismael Lo, Omar Pène ou Youssou Ndour
autrement dit les vieilles marmites. D’ailleurs on dit que les vieilles marmites
font toujours la bonne cuisine. C’est ça qui nous reste à faire et on est en
train de s’y atteler. Qui aurait cru que Youssou Ndour pouvait exporter cette
musique jusqu’à l’étranger ? Il a fait beaucoup de concerts. J’aime bien aussi
un garçon qui fait bien son travail et qui s’appelle Pape Diouf.
Il est très
intéressant, inspiré et a un monde qui m’intéresse beaucoup. Mais il faut faire
la part des choses, on a plusieurs ethnies et on ne peut pas dire que le mbalax
est la seule musique sénégalaise. Je ne l’admets pas car il y a des musiques
sénégalaises. Je dis aux jeunes de s’inspirer des vieux. Moi je pars parfois
chez Samba Diabaré samb et j’y reste pendant des heures à l’écouter. Simplement
il me parle sur le Sénégal d’autrefois, de l’histoire de nos traditions. Donc
c’est important que ces jeunes aient cette forme de recherche parce que c’est
une forme de richesse. Inspirez vous du vieux baobab qui vit pendant des
siècles.
Aussi on a noté la présence
des femmes à travers vos clips. Quel rapport Idrissa Diop a-t-il avec les
femmes ?
Moi je suis l’ami
des femmes et des jeunes filles, peut être que c’est ma sensibilité. J’ai une
grande complicité avec ma maman qui était mon amie. Je l’ai connue beaucoup
plus que mon père. Donc c’est ça qui me lie aussi avec les femmes. Pour clore
je suis l’ami de toutes les femmes et je suis fier de l’être. Quand je vois une
femme surtout sénégalaise, j’ai envie de lui tendre la main, de partager de
bons moments et vivre une sérénité avec elle. J’ai envie même de lui dire
prend, voilà 10 000 f ,va faire plaisir à tes enfants. C’est comme ça ma vie.
On va parler de votre coté
fashion. On vous voit tout le temps porter une casquette. Y a-t-il une
explication ?
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Vous savez Bob Marley a fait aimer le reggae à
partir d’une petite ile qui s’appelle Jamaique. Je m’y suis rendu sept fois et
je l’ai rencontré. Pour vous dire que le Mbalax c’est bien mais il faut le
distiller un peu et le travailler afin de toucher les asiatiques, les
américains, les Européens… Je n’aime pas le mbalax machin mais il y a certains
mbalax qui me parlent comme celui d’Ismael Lo, Omar Pène ou Youssou Ndour
autrement dit les vieilles marmites. D’ailleurs on dit que les vieilles marmites
font toujours la bonne cuisine. C’est ça qui nous reste à faire et on est en
train de s’y atteler. Qui aurait cru que Youssou Ndour pouvait exporter cette
musique jusqu’à l’étranger ? Il a fait beaucoup de concerts. J’aime bien aussi
un garçon qui fait bien son travail et qui s’appelle Pape Diouf. Il est très
intéressant, inspiré et a un monde qui m’intéresse beaucoup. Mais il faut faire
la part des choses, on a plusieurs ethnies et on ne peut pas dire que le mbalax
est la seule musique sénégalaise. Je ne l’admets pas car il y a des musiques
sénégalaises. Je dis aux jeunes de s’inspirer des vieux. Moi je pars parfois
chez Samba Diabaré samb et j’y reste pendant des heures à l’écouter. Simplement
il me parle sur le Sénégal d’autrefois, de l’histoire de nos traditions. Donc
c’est important que ces jeunes aient cette forme de recherche parce que c’est
une forme de richesse. Inspirez vous du vieux baobab qui vit pendant des
siècles.
Aussi on a noté la présence
des femmes à travers vos clips. Quel rapport Idrissa Diop a-t-il avec les
femmes ?
Moi je suis l’ami
des femmes et des jeunes filles, peut être que c’est ma sensibilité. J’ai une
grande complicité avec ma maman qui était mon amie. Je l’ai connue beaucoup
plus que mon père. Donc c’est ça qui me lie aussi avec les femmes. Pour clore
je suis l’ami de toutes les femmes et je suis fier de l’être. Quand je vois une
femme surtout sénégalaise, j’ai envie de lui tendre la main, de partager de
bons moments et vivre une sérénité avec elle. J’ai envie même de lui dire
prend, voilà 10 000 f ,va faire plaisir à tes enfants. C’est comme ça ma vie.
On va parler de votre coté
fashion. On vous voit tout le temps porter une casquette. Y a-t-il une
explication ?
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Aussi on a noté la présence
des femmes à travers vos clips. Quel rapport Idrissa Diop a-t-il avec les
femmes ?
Moi je suis l’ami
des femmes et des jeunes filles, peut être que c’est ma sensibilité. J’ai une
grande complicité avec ma maman qui était mon amie. Je l’ai connue beaucoup
plus que mon père. Donc c’est ça qui me lie aussi avec les femmes. Pour clore
je suis l’ami de toutes les femmes et je suis fier de l’être. Quand je vois une
femme surtout sénégalaise, j’ai envie de lui tendre la main, de partager de
bons moments et vivre une sérénité avec elle. J’ai envie même de lui dire
prend, voilà 10 000 f ,va faire plaisir à tes enfants. C’est comme ça ma vie.
On va parler de votre coté
fashion. On vous voit tout le temps porter une casquette. Y a-t-il une
explication ?
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Moi je suis l’ami
des femmes et des jeunes filles, peut être que c’est ma sensibilité. J’ai une
grande complicité avec ma maman qui était mon amie. Je l’ai connue beaucoup
plus que mon père. Donc c’est ça qui me lie aussi avec les femmes. Pour clore
je suis l’ami de toutes les femmes et je suis fier de l’être. Quand je vois une
femme surtout sénégalaise, j’ai envie de lui tendre la main, de partager de
bons moments et vivre une sérénité avec elle. J’ai envie même de lui dire
prend, voilà 10 000 f ,va faire plaisir à tes enfants. C’est comme ça ma vie.
On va parler de votre coté
fashion. On vous voit tout le temps porter une casquette. Y a-t-il une
explication ?
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
On va parler de votre coté
fashion. On vous voit tout le temps porter une casquette. Y a-t-il une
explication ?
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Je peux dire que
c’est par habitude que je le fais. Je ne suis pas sauve (il enlève la
casquette). J’ai l’habitude de porter quelque chose sur ma tête depuis que
j’avais 10 ans. Un journaliste m’a posé cette question et je lui ai répondu que
c’est pour ne pas qu’une bouteille de coca cola me tombe dessus. (Rire !)
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Vous êtes beaucoup plus connus
à travers le monde, maintenant que vous êtes au Sénégal n’avez-vous pas peur
que le succès s’en aille ?
Je suis beaucoup
plus connu avant d’être connu en France et aux États unis. Là bas mes concerts
c’est le plein. Tu viens tard, tu n’auras pas de place. C’est un travail que
j’ai fait longtemps. J’ai été formé et armé par des gens très connus dans le
monde entier et qui m’ont beaucoup protégé et m’ont montré la voie du succès.
La meilleure façon de réussir détermine de la façon dont on est entouré. Et je
crois en Dieu.
Est-ce que vous êtes engagé en
politique parce qu’on vous a vu à coté du PDS ?
Abdoulaye et moi
c’est une amitié qui date de 30 ans et je l’ai accompagné durant la campagne
électorale. J’ai un très grand respect pour maitre Abdoulaye Wade pour son
vécu, sa vision, pour ce qu’il a fait pour le Sénégal, pour son combat et son
histoire. Il faut savoir que je l’ai connu en 1974 lorsqu’on venait juste de
monter l’orchestre du Sahel. Il était entouré avec peu de monde quand il disait
« SOPI » et aujourd’hui ce terme a une grande importance beaucoup plus qu’en
74. Il s’est battu pendant très longtemps, il a été emprisonné, malmené,
bâillonné et trainé partout et n’a pas bronché d’un iota jusqu’à devenir à la
tête de ce pays. J’étais ému quand j’avais appris qu’il était président et de
voir comment le Sénégal était métamorphosée par la suite. Quand on aime le
beau, on le reconnait. Pour vous dire « Bilay walay talay, Taay la waalo gueneu
aye » autrement dit c’est aujourd’hui que je le supporte le plus que quand il
était président. Donc ma foi, mon abnégation, ma vérité ne varieront jamais car
j’ai un grand respect pour les gens de l’histoire comme lui, Senghor, Nelson
Mandala, Barack Obama. J’aime aussi les visages qui parlent, regardez celui
d’Abdoulaye Wade, il raconte la plus belle histoire du Sénégal. Vous allez voir
que c’est un vrai patriote et l’histoire nous donnera raison. Quant au
président Macky Sall et son équipe, je leur souhaite bon courage dans leurs entreprises.
Pourquoi avoir attendu aussi
longtemps avant de s’afficher ainsi. Ou est ce que vous étiez quand il était
dans l’opposition ?
Je n’étais pas au
pays et quand je suis revenu pour m’installer définitivement au pays, il a fait
appel à moi pour que je l’accompagne. C’est tout. C’est ami comme Cheikh
Tidiane Tall l’est aussi pour moi. S’il me demande de l’accompagner dans une
tournée, je le ferai avec plaisir. Parce que je n’ai pas de nouveaux copains.
Je suis toujours fidèles avec mes amis d’il y a 40 ans.
Ne craignez vous pas que cela
ternisse votre image sur le plan musical ?
Pas du tout ! Mon
image n’a pas du tout été aussi importante aujourd’hui qu’il y a longtemps. On
a un groupe qui s’appelle « Nobel Blow » et c’est top secret. On a des millions
de fans qui nous écrivent chaque jour à travers le monde. Donc il faut remercier
le ciel. Je ne connais rien en politique, je ne suis non plus un politicien
mais Abdoulaye Wade est mon ami. Si c’était à recommencer je le ferais à 1800
fois car cela n’empiète rien à ma carrière. Si je fais un concert aujourd’hui
vous aller voir que c’est blindé, d’ailleurs j’en fais peu à Dakar. Je suis
comme l’étoile qui est au milieu de notre drapeau national,
Est-ce qu’on peut espérer vous
voir un jour dans l’arène politique ?
Je ne suis pas
politicien, je préfère allez voir un combat de lutte chaque dimanche, regarder
les lutteurs que j’appelle les guerriers des temps modernes. Sérieusement je
n’y connais rien et je ne ferai jamais de la politique mais j’accompagnerai
tous les gens qui me le demanderont.
On laisse entendre que maitre
Wade vous adonné de l’argent raison pour laquelle vous le suivez ?
Je n’ai pas besoin
de son argent. A son âge là vous croyez que je vais lui parler de l’argent,
jamais de la vie. Abdoulaye Wade ne m’a jamais donné un centime. Je
n’accepterai jamais qu’il me donne deux centimes par respect pour sa personne.
Je vous ai dit que j’ai fabriqué ma vie aux Etats unis et en Europe pendant
presque 30 ans. J’ai écrit des chansons magnifiques pour des gens très connus à
travers le monde. C’est ce qui me permet d’être au Sénégal et d’attendre mon
argent venir me trouver ici à Dakar. Ici les gens parlent beaucoup mais ce
n’est pas grave, de toute façon quand tu te tais, ils vont continuer à le
faire. Mais ils n’ont qu’à parler, le chien aboie la caravane passe
.
Que pensez-vous des musiciens
qui s’investissent dans la politique ?
Je pense que c’est
bien. Mais comme je ne fais pas de la politique, je ne peux pas donner de
conseils à qui que ce soit de faire ou ne pas le faire. Vous voulez parler de
Youssou Ndour il fait de la politique ; le conseil que lui aurais donné était
de continuer de chanter car le micro lui a tout donné. Et pour les autres, je
leur dirais la même chose, de ne pas penser à faire une carrière politique.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
10 Commentaires
Dofbidiop
En Juin, 2012 (18:18 PM)WADE DIEUNDENA GUOR WEUP
Way
En Juin, 2012 (18:22 PM)Dji
En Juin, 2012 (19:11 PM)Ano
En Juin, 2012 (23:44 PM)A CHANTER. WADE N'A ÉTÉ QU'UNE PARENTHÈSE POUR LE SÉNÉGAL POUR ETRE POLI WA CALAM
Al Tope
En Juin, 2012 (23:58 PM)Dris
En Juin, 2012 (00:20 AM)Boy... ?
En Juin, 2012 (00:37 AM)Sene
En Juin, 2012 (07:50 AM)Pape
En Juin, 2012 (10:49 AM)Göor Tigy
En Juin, 2012 (11:47 AM)Participer à la Discussion