En plus, poursuit-il, aucune des deux forces politiques qui passent pour les seules entités existantes, n’est en mesure d’apporter une rupture dans la façon de gérer le pays, parce qu’elles ont en commun, selon lui, les mêmes pratiques de mal gouvernance. ‘D’un camp à l’autre, on retrouve les mêmes personnes, comptables du chaos dans lequel le pays est plongé depuis cinquante ans. La mouvance présidentielle, pour ne pas dire présidentialiste, a montré son incompétence chronique. Nul besoin de chercher à établir l’évidence.
En face, nous n’avons pas de mal à distinguer ceux qui sont aussi coupables que ceux qu’ils prétendre combattre’, affirme Lat Diop, indiquant que c’est la raison pour laquelle l’érection d’un troisième pôle, frappé du sceau de la loyauté et du patriotisme, s’impose comme un impératif. En plus, toujours, selon lui, c’est un devoir pour toute personne soucieuse du devenir du Sénégal d’y adhérer. Le secrétaire général du Fep, qui soutient que ce troisième pôle n’est ni de la mouvance présidentielle, ni de la coalition Bennoo et n’a jamais été acteur de la ‘mise à mort’ du Sénégal, de l’indépendance à nos jours, ajoute que ses initiateurs n’aiment pas que les gens fassent l’amalgame selon lequel tous les partis politiques de l’opposition sont membres de Bennoo. Même si par ailleurs, ses membres affirment, sans ambages, leur ancrage dans l’opposition avec laquelle ils partagent, selon lui, la thèse selon laquelle un changement de régime s’impose dans les meilleurs délais, afin, dit-il, d’abréger les souffrances des Sénégalais. Pour lui en effet, l’heure de renouveler la classe politique, responsable de la situation chaotique a sonné.Cependant, s’ils avaient à choisir entre deux maux, les non-alignés choisiraient le moindre mal. C’est pourquoi en cas de second tour, ils s’engagent à voter pour le candidat de l’opposition le mieux placé.
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