Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, est aux États-Unis pour participer au sommet sur les Omd. Serigne Mansour Sy également. Il a participé à l’ouverture des consultations des leaders religieux au siège du Pnud à la place des Nations Unies à New York en marge du sommet sur les Omd qui durera jusqu’au 22 septembre.
Il a fait une présentation sur la question du partenariat sur le développement entre les communautés religieuses et les autres acteurs pour contrôler et assurer la transparence et la reddition des comptes des gouvernements.
Durant sa présentation, Serigne Mansour Sy Djamil a fait un large exposé sur la manière dont l’aide extérieure est gérée au Sénégal en soulignant l’absence de transparence et la mal gouvernance que traduit éloquemment la tentative du gouvernement du Sénégal d’échapper au contrôle de l’Armp. Il a particulièrement décrit la situation qui a amené l’ambassadrice des Etats Unis au Sénégal à interpeller publiquement le gouvernement sur la perception de la corruption.
Il a souligné la tentative des autorités sénégalaises d’annuler les élections transparentes de la communauté rurale de Mbane à cause des spéculations foncières que certains agents de l’état avaient effectuées dans la plus grande illégalité en anticipant des fonds du financement du millenium challenge account qui devraient couvrir ce département du nord.
Il a attiré l’attention des bailleurs de fonds présents sur la nécessité, à l’instar de l’ambassadrice des Etats-Unis, de dénoncer la corruption sous quelque forme qu’elle se manifeste, pour créer les conditions pour que l’argent destinée aux pauvres leur parvienne effectivement.
« La transparence et la reddition des comptes est l’une des conditions sine qua none pour l’atteinte des objectifs de millénaire pour le développement », déclare Serigne Mansour Sy Djamil.
Très au fait des inquiétudes exprimées par les sénateurs américains depuis un certain temps, Serigne Mansour Sy Djamil a centré sa contribution sur la nécessité des contribuables des pays donateurs à exercer des pressions sur leurs gouvernants pour qu’un contrôle efficace soit effectué pour s’assurer que chaque centime de l’aide au développement atteigne les pauvres et n’atterrisse pas dans les comptes en banque déjà bien fournis des dirigeants des différents pays qui ont besoin d’atteindre d’ici 2015 les objectifs du millenium pour le développement.
0 Commentaires
Participer à la Discussion