Ceux qu'il a en face ont toujours montré leurs capacités extraordinaires de plonger dans les poubelles de l'histoire, pour désarmer toute personne qui tente de "mettre du sable" dans leur couscous si appétissant. D'ailleurs de jeunes "Concrétistes", partisans du fils du président Karim Wade vont déjà au charbon et accusent le nouvel opposant d'être trempé dans des choses pas du tout cathodiques de "trafic de passeports diplomatiques", alors qu'il était tout puissant ministre des Affaires étrangères.
Un autre responsable libéral, ancien collègue dans le gouvernement le traite de "déloyauté". D'autres vont réagir en des termes plus durs certainement et dans le but de freiner les ardeurs de Gadio. Il devra donc puiser dans son "énergie débordante" pour faire face à cette vague déferlante de critiques acerbes.
À la guerre comme à la guerre. Et les guerres fratricides, c'est connu, sont plus mortelles. Car les protagonistes détiennent tous des armes de destruction massive fatales. L'on se rappelle les chaudes empoignades entre Idrissa Seck et son "père" Abdoulaye Wade. Des armes non conventionnelles ont été même exhibées de part et d'autre. Des dégâts énormes ont été notés dans les deux camps en conflit.
Mais ce qui avait le plus ému les Sénégalais, ce sont les dégâts collatéraux. La République avait ainsi payé des pots qu'elle n'a pas cassés. C'est le même scénario avec le long bras de fer entre Wade et son ex-Premier ministre, ex-président de l'Assemblée nationale Macky Sall.
L'engagement de Cheikh Tidiane Gadio va certainement produire les mêmes conséquences. Que Dieu nous préserve des effets néfastes qui en découleront...
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