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Politique

Installation d’une situation de report de l’élection présidentielle La voie est libre avec l’article 34 de la Constitution

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Installation d’une situation de report de l’élection présidentielle La voie est libre avec l’article 34 de la Constitution
L’élection présidentielle risque d’être reportée. C’est en tout cas l’hypothèse la plus plausible, avec les négociations entamées entre Wade et Idy, dont l’issue heureuse entraînerait le retrait de la candidature de Idy, synonyme de report de la présidentielle, d’après l’article 34 de la Constitution. Sans oublier les autres cartes que détient le Pape du Sopi, et qui sont toujours utilisables.

Malgré les confirmations de Me Ousmane Ngom, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, et celles de Abdoulaye Wade, président de la République, l’élection présidentielle peut être reportée. Non pas de manière autoritaire, mais en usant de la Constitution et des lois en vigueur au Sénégal. Comme ce fut le cas avec les élections législatives. Avec l’article 34, du Titre 3 de la Constitution, relatif au président de la République, le report de la présidentielle est encore possible. Il suffit qu’un «cheval de Troie» de Me Wade, parmi les 15 candidats retenus, se manifeste pour que le tour soit joué. Il est clairement écrit dans cet article que :«En cas de décès, d'empêchement définitif, ou de retrait d'un des candidats entre l'arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l'organisation de l'élection est entièrement reprise avec une nouvelle liste de candidats». Ce qui veut dire aujourd’hui, que si les négociations entre le maire de Thiès et le Pape du Sopi aboutissent, et que, le cas échéant, Idrissa Seck est appelé à retirer sa candidature, comme le souhaite le secrétaire national du Pds, le report devient effectif. Il faut dire que ce n’est que le cas le plus imaginable pour l’instant. Mais, à en croire des sources proches du camp de Me Wade, il y a d’autres cartes qui restent en jeu. C’est le cas non encore confirmé, de Mamadou Dia, ancien ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite. D’après certaines informations, cet homme est un proche parent de Me Wade. Et si le Président lui demande ce service, il peut le lui rendre. Histoire de recadrer avec Idrissa Seck et d’avoir encore un peu de temps. Le temps que les questions techniques soient réglées. C’est-à-dire les urnes et les bulletins de vote, qui ont été déjà commandés.



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