Mbaye Ndoye craint que les Mozambicains se ''vengent'' des ''mauvais traitements'' subis à Dakar

Lilongwe, 4 juin (APS) - Le président de la Fédération sénégalaise de football redoute que le Mozambique se ''venge'' au match retour du ‘'mauvais logement'' qui leur a été attribué à Dakar lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2008.

Les deux équipes nationales se rencontrent le 17 juin à Maputo pour le compte de la 5-ème journée des éliminatoires de la CAN.

''Il faut se préparer en conséquence parce que nous devrons faire face aux erreurs qui ont été commises au match aller en leur attribuant un hôtel qui ne peut plus accueillir depuis belle lurette une équipe nationale en compétition'', a déclaré Mbaye Ndoye dans un entretien exclusif à l'APS.

Lors de leur séjour à Dakar en août dernier, les dirigeants mozambicains s'étaient plaints auprès de la Fédération sénégalaise de leurs conditions d'hébergement.

Arrivés à un moment de fréquents délestages d'électricité à Dakar, les officiels mozambicains n'avaient pas apprécié le fait qu'on les ait logés au 14-ème étage d'un hôtel sans électricité pour la plupart du temps.

''Certainement, ils ont cru que nous avons fait exprès de les loger dans un hôtel sans électricité. Et pourtant, toutes les populations de Dakar vivaient les désagréments liés à l'interruption courante dans la fourniture d'électricité'', a indiqué Mbaye Ndoye.

M. Ndoye a ajouté : ''de toute façon, comme c'est souvent le cas, il va falloir envoyer une mission exploratoire pour contourner les éventuelles difficultés qu'on pourrait être amené à nous poser''.

''Les Mozambicains en veulent tellement aux Sénégalais'' que lors de la dernière réunion de la FIFA à Zurich, mon homologue a refusé de regarder dans ma direction alors que nous étions assis à la même table'', a-t-il encore dit.

En plus d'avoir été mal logés, les dirigeants des Black Mambas s'étaient plaints de l'alimentation qu'on leur servait à l'hôtel.

Défaits sur le score de 0 à 2, ils avaient expliqué cela par les ''mauvais traitements'' et porté l'affaire devant la Confédération africaine de football (CAF) non sans oublier de se plaindre contre le fait que ''les Sénégalais leur ont joué l'hymne du FRELIMO, le Front de libération du Mozambique''.

L'ancien mouvement de guérilla contre l'occupation portugaise a dirigé le pays jusqu'au début des années 90 avant l'instauration du multipartisme.

SD/ADC