La succession du Président de la République alimente de plus belle la polémique. Contexte politique oblige. Pour l’avocat Me Ousmane Sèye, candidat à la commune d’arrondissement de Grand-Yoff, les détracteurs de Karim Wade méconnaissent l’histoire politique du Sénégal.
Selon lui, «dire de quelqu’un, a priori, qu’il ne sera pas élu est antidémocratique dans un pays qui se dit démocratique. Car, c’est aux électeurs de choisir leur maire et aux populations sénégalaises d’élire le Président de la République». Des arguments selon lesquels, Karim Wade est le fils du Président de la République et qu’il bénéficie des largesses du pouvoir et d’autres avantages par rapport aux autres candidats, c’est méconnaître l’histoire politique du Sénégal, répète l’avocat. «Tous ceux qui prétendent à la succession du Président de la République, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir, ont bâti leur fortune dans l’exercice du pouvoir, soutient Me Sèye. «S’ils n’avaient pas accédé au pouvoir, ils n’auraient pas, aujourd’hui, cette fortune pour prétendre diriger le Sénégal. Autant qu’ils sont, ils ont tous accédé au pouvoir pour pouvoir bâtir leur fortune. Sinon, qu’ils disent aux Sénégalais d’où ils ont tiré leur fortune pour battre campagne», insiste le prétendant à la commune d’arrondissement de Grand-Yoff. Pour Me Ousmane Sèye, tous les candidats sont logés à la même enseigne que Karim Méïssa Wade. «Aucun candidat sérieux, qui sollicite le suffrage des Sénégalais pour la Présidence de la République, ne peut dire qu’il n’est pas passé par l’exercice du pouvoir. Ce qui est valable pour Karim Wade l’est pour les autres candidats», persiste Me Sèye.
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