En direction de son 2ème Congrès qui se tiendra dans le courant du premier trimestre de 2008, l’Afp a mis en place un collège de 112 commissaires politiques. Selon Niasse, les contraintes qui s’opposent au développement des partis politiques Sénégalais sont dues en général au fait que «les valeurs et vertus morales» qui faisaient le soubassement du pays sont en train d’être détruites. Anéanties «à la faveur d’une mal gouvernance» dont le peuple sénégalais «souffre profondément et abondamment». L’Afp toujours au Front Siggil Sénégal et pour les Assises «L’Afp est membre, parti fondateur du FSS aux rencontres duquel, elle n’a jamais été absente», a martelé Moustapha Niasse pour monter que l’engagement de sa formation au sein du Front «ne pose pas de problèmes». Même s’il reconnaît être souvent absent, il soutient que son parti s’organise toujours de manière à participer «à toutes les activités» du Fss. Aussi, le Sg de l’Afp dit assumer «entièrement, sans réserve, sans hésitation» tous les engagements pris par les partis membres du Front. Sur son absence répétée, Niasse l’explique par son calendrier de travail très chargé en tant qu’opérateur économique. «Je préside une dizaine de Conseils d’administration de grandes sociétés à travers le monde et aucune d’entre elles n’a son siège à Dakar», a souligné Niasse qui précise par ailleurs, qu’il ne peut pas se permettre de «rater» les réunions de ces Conseils d’administration. Sur les Assises nationales, Moustapha Niasse dit y adhérer, comme son parti, «à 100%». Et il fonde ses propos sur le fait que la situation du pays est telle, que nécessairement, «il faut que les gens se retrouvent et se parlent». «Peut-être un petit génie a changé les donnes à l’Oci» «Jamais la tenue d’un sommet de l’Oci n’a été liée à des travaux de BTP, d’infrastructures routières et auto-routières». C’est l’avis de Moustapha Niasse qui se fonde sur sa longue expérience au sein des rouages de l’Etat et la diplomatie. En effet, ne comprenant pas «quels liens» ont pu naître entre tous ces projets d’infrastructures, Niasse soutient que pour tous les sommets précédents, les seuls travaux réalisés sont en rapport direct avec l’hébergement des hôtes et des rencontres. C’est pourquoi il pense qu’un «petit génie sorti des eaux a pu changer la donne et la tradition» au sein de l’organisation islamique. «Deux pays africains ont vendu leurs licences à 250 et 300 milliards» «Si le Sénégal vend une licence, il faut s’en féliciter», pense Moustapha Niasse. Aussi, soutient-il en substance, «il est heureux» que le Sénégal puisse mettre en valeur ses ressources et puisse exploiter à bon escient, les mécanismes et leviers qui sous-tendent son développement économique. Toutefois, même s’il se félicite de la vente d’une licence à 100 milliards, le Sg de l’Afp souhaite que les prochaines licences «rapportent plus que ça». En effet, à en croire Moustapha Niasse, d’autres pays ont fait mieux que notre pays. Ne voulant pas citer nommément ces pays, qu’il dit connaître, Niasse renseigne qu’au mois de juin dernier, un pays africain a vendu une licence à 1 milliard 500 millions ; alors qu’auparavant, en janvier et février, deux autres pays avaient vendu des licences téléphoniques, respectivement, à 250 milliards et 300 milliards de francs Cfa. En définitive, Niasse pense que la véritable question n’est pas de vendre à 100 milliards, mais de savoir comment sera utilisé cet argent. «Les Sénégalais ont le droit de savoir», dira Niasse, qui souhaiterait que le peuple soit informé de la «destination» et de «l’utilisation» de ces cent milliards. Surtout au moment où le pays vit au «fond d’une profonde crise». Une crise qui selon Niasse, est d’ordre «morale, éthique, politique, économique, sociale».
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