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Politique

Nous avons reçu ce communique du cabinet du ministre Farba Senghor : Le terme « journaliste » inapproprié pour certains

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Nous avons reçu ce communique du cabinet du ministre Farba Senghor : Le terme « journaliste » inapproprié pour certains

Face à ce qu’il convient d’appeler le conflit entre le pouvoir et une certaine presse, le ministre Farba Senghor tient à préciser que le terme « journaliste » est totalement inapproprié pour la plupart d’entre eux qui n’ont ni le niveau, ni la formation ni la qualification requise pour exercer la fonction de journaliste. Par conséquent, ces soi-disant journalistes ne disposent d’aucune formation en déontologie leur permettant d’appréhender les contours de leur métier, leurs devoirs et les limites dans l’exercice de leur profession. C’est pourquoi, la liberté de la presse, dans ses contours actuels, est porteuse des germes d’une insécurité chronique pour les journalistes ainsi que des germes destructeurs des fondements de notre société.

Le Sénégal est un pays où la foi religieuse est fortement ancrée. Nul n’ignore que tous les Sénégalais s’identifient à une confession, à une confrérie, à un chef religieux ou à un marabout en tant que talibé ou fidèle. Les Khalifes généraux sont de tout temps vénérés par les talibés de leurs propres confréries et sont également très respectés par les disciples des autres confréries.

De la même façon, chaque Sénégalais s’identifie à un parti ou à un leader politique soit comme militant soit comme sympathisant. Dans ce contexte, les agressions répétées et injustes de certains journalistes contre les familles maraboutiques et religieuses, ainsi que les autorités politiques et d’honnêtes citoyens ne peuvent générer que des violences dont les conséquences sont incommensurables. Il faut être naïf pour espérer être en sécurité quand on passe tout son temps à injurier des Khalifes généraux, des autorités et des responsables de familles.

On sait que la famille est sacrée au Sénégal et que l’honneur n’a pas de prix pour le Sénégalais. Ces journalistes narguent les citoyens et veulent s’ériger en intouchables ayant le droit absolu de dire toutes sortes d’insanités sur les autres sans être inquiétés. Ce corporatisme, qui frise l’esprit mafieux parce qu’il consiste à taire les tares infamantes de la profession et à être solidaire, même dans l’erreur, doit être combattu.

C’est pourquoi, il est fait appel à tous les Sénégalais épris de paix et de justice pour ouvrir les yeux sur ce phénomène pendant qu’il est temps car, si l’on n’y prend garde, le vase va déborder et personne d’entre nous, opposition comme pouvoir, n’a le droit de laisser le vase déborder. Les journaux privés, qui véhiculent les informations les plus haineuses contre les institutions de la République et contre les autorités religieuses et politiques, sont dirigés par des personnes sans aucune formation en journalisme.

Les plus diplômés d’entre eux sont Madiambal Diagne ("Le Quotidien") qui est greffier et Thierno Talla ("L’As") qui est Contrôleur des prix. Ils sont bacheliers mais sans diplôme de journaliste. D’autres par contre sont sans aucun niveau honorable d’étude. El Malick Seck n’a pas le Bfem, lors qu’il est directeur de publication de « 24 heures Chrono ». Et Pape Amadou Gaye du « Courrier » n’a aucune formation. Il en est de même pour la plupart des journalistes qui pullulent dans les rédactions pour y trouver leur gagne-pain.

Les seuls organes de presse privés où l’on peut trouver suffisamment de journalistes formés dans les grandes écoles comme le Cesti sont le Groupe Sud-Communication. Le Groupe Futurs Médias et le Groupe Walf Fadjri. Sinon dans toutes les autres rédactions, on les compte sur le bout des doigts. La véritable question qui se pose aujourd’hui est celle de la qualité des journalistes.

Généralement, il s’agit de sans emploi ou de personnes issues d’autres métiers reconverties, devenues aigries à cause de leur condition sociale et qui utilisent leurs journaux pour exprimer leurs frustrations avec rancune et haine. La presse reste leur unique moyen d’expression sociale dans la mesure où elle apparaît comme la seule profession sans aucun contrôle d’accès et d’exercice.

Les hommes épris de paix et de justice ne doivent pas accepter d’être les otages de ces personnes dont la seule préoccupation est de renforcer leur sphère d’influence vis-à-vis des pouvoirs publics et de la société et de masquer leur complexe. En tout état de cause, ces dérives proviennent d’individus dont l’appellation « journaliste » est totalement inappropriée. Par conséquent, il est inexact de dire que le différend qui fait la Une de l’actualité oppose Etat et journalistes.



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