Le Sida reste ‘’un problème majeur’’ de santé, même si l’Office des Nations unies contre le Sida (ONUSIDA) estime que les nouvelles infestions ont baissé à l’échelle mondiale, affirmé, lundi à Saly (Mbour), la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Safiatou Thiam.
‘’Au Sénégal, les efforts accomplis ces dernières années ont abouti à une stabilisation de l’épidémie du Sida avec une baisse de 50% des nouvelles infections’’, a-t-elle, toutefois.
Safiatou Thima s'exprimait lors d’atelier de plaidoyer pour la réduction de la vulnérabilité au Sida dans le secteur du tourisme.
Cet atelier d’une journée est organisé par le CNLS, en collaboration avec le ministère du Tourisme et des Transports aériens.
Une activité qui, de l’avis de la secrétaire exécutive du CNLS, témoigne de l’engagement et de la détermination ministre du Tourisme et des Transports aériens à promouvoir la stratégie sectorielle de lutte contre le sida dans le secteur.
D’après Mme Thiam, l’analyse de la prévalence à travers différentes sources montre ‘’une épidémie de type concentré’’.
En effet, la prévalence est basse dans la population générale et élevée chez les populations clés les plus exposées au risque du VIH : 18,5% au niveau des professionnelles du sexe, 19,1% au niveau des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes et 9,4 % chez les usagers de drogues injectables (UDI).
‘’Malgré les efforts importants consentis et les résultats obtenus, on note une disparité selon la vulnérabilité et selon les zones. Si nous prenons l’exemple du département de Mbour, la prévalence de 1,2% supérieure à la moyenne nationale de 0,7%. Elle est de 0,3% dans la région de Thiès’’, a-t-elle indiqué.
Elle a informé que le département de Mbour concentre plus de 50% des infections de la région de Thiès. La vulnérabilité de la zone liée à sa position de pôle touristique.
‘’Au plan national, une analyse profonde et exhaustive de la situation du VIH a permis une meilleure connaissance de l’épidémie dans notre pays. Cette analyse a abouti à la définition de priorités parmi les quelles les plateformes touristiques, les pôles industrielles et certaines espaces de travail ainsi que les populations qui les fréquentent’’, a insisté la secrétaire exécutive du CNLS.
ADE/AD
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Mounos
En Décembre, 2014 (19:05 PM)L'inspection de sites de production en Inde et certaines irrégularités dans les essais cliniques auraient alerté l'Agence nationale de sécurité du médicament. L'ANSM a annoncé la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) des spécialités médicamenteuses de huit laboratoires, à compt SANTE - L'Agence nationale de sécurité du médicament annonce le lancement d'une procédure de suspension de 25 médicaments génériques commercialisés en France...
L'inspection de sites de production en Inde et certaines irrégularités dans les essais cliniques auraient alerté l'Agence nationale de sécurité du médicament. L'ANSM a annoncé la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) des spécialités médicamenteuses de huit laboratoires, à compter du 18 décembre.
Quelque 25 substances sont concernées par cette suspension: l'ibuprofène (Cristers, ZYDUS France), l'antidépresseur escitalopram (Abbott Products, ZYDUS France), ou encore l'antihistaminique desloratadine (Cristers, Laboratoires Gerda, Medipha Santé, TEVA Santé), etc. La liste entière peut être consultée sur le site de l'ANSM (et ici).
Interdictions en Allemagne, en Belgique ou au Luxembourg
Les inspecteurs de l'ANSM, qui ont contrôlé le site d'Hyderabad (Inde) de la société GVK Bio, où sont réalisés des essais cliniques de ces médicaments génériques ont ainsi relevé «des anomalies dans les procédures d'enregistrement électrocardiographiques réalisés lors d'essais cliniques de bioéquivalence conduits entre 2008 et 2014».
Ces mesures, qui ne servent pas à démontrer que le générique a les mêmes effets que son équivalent de marque, sont toutefois sérieuses et permettent le suivi des patients inclus dans l'essai clinique, et l'impact du générique sur ces patients. Et si «aucun élément n'a, à ce jour, conduit à établir un risque avéré pour la santé humaine ou un manque d'efficacité de ces médicaments», rassure l'ANSM, l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg ont également suspendu les AMM des 25 médicaments concernés. Parallèlement, d'autres laboratoires ont lancé de nouveaux essais de bioéquivalence, afin de permettre un retour rapide sur le marché des spécialités visées.
er du 18 décembre.
Quelque 25 substances sont concernées par cette suspension: l'ibuprofène (Cristers, ZYDUS France), l'antidépresseur escitalopram (Abbott Products, ZYDUS France), ou encore l'antihistaminique desloratadine (Cristers, Laboratoires Gerda, Medipha Santé, TEVA Santé), etc. La liste entière peut être consultée sur le site de l'ANSM (et ici).
Interdictions en Allemagne, en Belgique ou au Luxembourg
Les inspecteurs de l'ANSM, qui ont contrôlé le site d'Hyderabad (Inde) de la société GVK Bio, où sont réalisés des essais cliniques de ces médicaments génériques ont ainsi relevé «des
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