Les enseignants après une pause liée à la célébration du 1er mai reprennent les hostilités à partir d’aujourd’hui. Ceci va se traduire par un débrayage à 10 heures suivi de trois jours de grève totale ( les 9, 10 et 11 mai 2007). Ils fustigent ce qu’ils appellent le « dilatoire des pouvoirs publics ».
Après le débrayage de ce matin à partir de 10 heures, l'intersyndicale de l'enseignement va en grève les 9, 10 et 11 mai 2007. Toujours dans l'exécution de ce troisième plan d'action, une marche nationale est prévue dans toutes les capitales régionales et départementales du pays. C'est ce qui est ressorti de la conférence de presse tenue hier à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji par l'intersyndicale de l'enseignement.
Cette dernière est composée du Sudes, de l'Ades, du Fiduef, de l'Ois, du Scemes, du Sels/originel, du Sels, Sneel/ cnts, du Sneel, de l'Uden, du Sypros,de l'Ues, du Snelas/cnts, du Snelas/fc entres autres. S'exprimant sur le pourquoi de ce troisième plan d'action, le coordonnateur de l'intersyndicale, Mamadou Diouf a souligné qu’ "Après évaluation de la journée du 1er mai, nous constatons que le Président s'est contenté de nous réaffirmer les positions déjà exprimées par les ministres et parfois avec une manque de maîtrise qui révèle bien une certaine désinformation dont il fait l'objet". Dans ce sillage, M. Diouf a ajouté que "Lorsque le Président affirme que les enseignants ont reçu 6.000 parcelles viabilisées, force est de reconnaître que son ministre ne lui a pas donné la bonne information car ces parcelles ne sont ni disponibles ni viabilisées".
L'intersyndicale de l'enseignement a aussi fustigé "les coupures de salaires à la fois illégitimes et discriminatoires". C'est dans cette optique que Mamadou Diop Castro, représentant de l'Unsas et secrétaire général de l'Uden a affirmé que "le désordre dans les coupures de salaires montre que le gouvernement est en déssaroi". Les syndicalistes ont déploré la réponse évasive du Chef de l'Etat sur l'élargissement de l'indemnité de recherche documentaire à tous les enseignants sans discrimination.
Le secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro, a avancé que "le dialogue social doit revenir à la place des intimidations". Le prix de la paix sociale dans l'espace scolaire et universitaire est selon Mamadou Diouf trouvé "au moment où le gouvernement annonce une loi de finances rectificative pour allouer une subvention aux centrales syndicales, nous disons que la formule est toute trouvée pour dégager 3 milliards 500 millions en vue de l'élargissement de l'indemnité recherche documentaire" .
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