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Après les attaques de 'L'express' contre le président de l'Anoci : Karim Wade sur le point de servir une citation directe à Hugeux

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Après les attaques de 'L'express' contre le président de l'Anoci : Karim Wade sur le point de servir une citation directe à Hugeux

Après les attaques de 'L'express' contre le président de l'Anoci : Karim Wade sur le point de servir une citation directe à Hugeux "Le refus de l'Express", de faire publier le droit de réponse de Karim Wade qui s'est senti diffamé par Vincent Hugeux, aurait, nous renseigne-t-on, poussé le président de l'Anoci, "à être sur le point d'envoyer une citation directe Grand Reporter de l'Express". Ce n'est pas tout, car, Karim Wade et son entourage disent ne pas comprendre "l'attitude de ce journaliste qui lui a fait perdre son temps, en l'interviewant, après moult supplications pour, ensuite, réserver à son entretien, le même destin que le droit de réponse ci-dessous, que "l'Express a mis" sous le coude. Flash-back !

Considérant que Hugeux et son journal ont refusé de publier son droit de réponse comme l'exige la loi, Karim Wade a saisi Me Didier Avalle, Huissier de justice associé de la Scp à Xavier Avalle, demeurant 10, rue de Chevalier de Saint-George, 75001 pour remettre à M. Feuillée Marc, pris en sa qualité de directeur de la publication du magazine l'Expres, 29 rue de Châteaudun, 75009 Paris, son droit de réponse. N'ayant pas obtenu gain de cause, le fils du président Wade s'apprête, nous dit-on, à envoyer une citation directe à Vincent Hugeux, aux tribunaux de Dakar et de Paris. Nous avons tenté de joindre ses avocats Mes Rasseck Bourgi à Paris et François Sarr, à Dakar, mais en vain. Si le téléphone du premier ne répondait pas, le second n'a pas pris son appareil qui a longuement sonné aussi. C'était hier à 22h 45. Mais de sources sûres : "Ce n'est plus qu'une question d'heures. Karim, par le biais de Me François Sarr, lui enverra bientôt une citation directe à partir de Dakar".

Nos sources ajoutent qu'une conférence de prese relative à cette affaire, aura lieu à Dakar sous peu". Cependant, pour revenir au droit de réponse que Hugeux "n'a pas fait publier dans son journal", Karim Wade a écrit ceci : "Dans son édition internationale n° 2890, semaine du 23 au 29 novembre 2006 du magazine "L'Express", des pages 44 à 51, a été publié un article de Monsieur Vincent Hugeux sous le double titre de : "Wade, le pharaon, Autoroute, aéroport, nouvelle capitale : candidat à un second mandat en février 2007, le président Abdoulaye Wade façonne à la hussarde le nouveau visage de son pays. Au risque d'oublier en chemin les laissés-pour-compte de la croissance". Et cela a irrité Karim Wade à qui, il aurait "gentiment" demandé de lui accorder un entretien, article qu'il aurait envoyé à la poubelle pour, ensuite "le diffamer". Ne comprenant pas cette attitude "d'un parangon de la vertu", par ailleurs, "professeur de journalisme à l'école de Lille", M. Wade Junior lui a, d'abord, adressé, le 8 décembre 2006, un droit de réponse". Celui-ci devait paraître à la fois dans ledit magazine et sur le site internet www.lexpress. Il se déclinait comme suit : "Les passages ci-après se trouvent à la page 51 de l'édition internationale dans la partie "Une croissance plombée" où il est, entre autres, écrit "le Sénégal va mieux, pas les Sénégalais" (...) "Constat presque badin au regard du diagnostic implacable dressé par un éminent entrepreneur.

"L'affairisme s'aggrave, tranche ce vieux routier. Sur fond d'impunité garantie, la boulimie d'argent du premier cercle est devenue insatiable. Sous Abdou Diouf-le prédécesseur socialiste de Me Wade, l'unité de compte de la corruption était le million de Cfa (1500 euros environ). Aujourd'hui, ce n'est pas le milliard, mais la dizaine de milliards". Hier timorés ou allusifs, patrons et investisseurs ne rechignent plus à désigner "la clef de voûte du système" : le fils Karim. "Tout passe par lui, martèle l'un d'eux. Décrocher un marché en le contournant relève du miracle. Ici, comme ailleurs, on a arrosé un peu les partis en vue, notamment en période électorale. Mais l'omniprésence de Wade Junior devient gênante. C'est d'ailleurs avec l'aval du père que je me tiens à distance de l'héritier". Aveu plus sidérant encore d'un édile Pds, partisan du scénario, pour le moins aléatoire, de la succession dynastique : "Karim a commis des erreurs de jeunesse. Disons qu'il s'est constitué un trésor de guerre pour l'avenir"".

Manifestement à l'occasion de l'article consacré au Sénégal et plus précisément aux Grands Travaux, l'auteur porte gravement atteinte à mon honneur et à ma considération en m'imputant des pratiques illicites et pour le moins déshonorantes, en laissant croire au lecteur que je pourrais être l'auteur ou le bénéficiaire de telles pratiques (corruption, népotisme, enrichissement, etc). Malicieusment, il est fait expressément état de ma personne tout de suite et dans la foulée du passage aux termes duquel "l'unité de compte de la corruption était le million de CFA (1500 Euros environ). Aujourd'hui, ce n'est pas le milliard, mais la dizaine de milliards". Vous liez insidieusement de telles pratiques à ma personne puisque l'auteur de l'article me désigne dans son élan comme étant " la clef de voûte du système". Il est écrit que "tout passe par lui, martèle l'un d'eux. Décrocher un marché en le contournant relève du miracle. Ici, comme ailleurs, on arrose un peu les partis en vue, notamment en période électorale. Mais l'omniprésence de Wade Junior devient gênante" (...) L'auteur de l'article va jusqu'à rapporter des propos qui auraient été tenus par "un édile PDS" suivant lesquels je me serais "constitué un trésor de guerre pour l'avenir". Ces imputations diffamatoires et ces approximations malveillantes traduisent dans l'ensemble une évidente volonté de nuire et une inquiétante professionnelle. Contrairement à ce qui est universellement admis dans votre profession (et enseigné dans toutes les écoles de journalisme), ni vos collaborateurs, ni l'auteur de l'article, ni votre rédaction en chef, s'il en existe, n'ont pris sérieusement la peine de vérifier leurs informations avant d'écrire et de publier les passages susvisés, étant opportun de relever que ledit article n'a été étayé par aucun élément pouvant corroborer l'ensemble des allégations susvisées. S'il est effectivement exact qu'en ma qualité tant de Président de l'ANOCI que de conseiller spécial du Chef de l'État du Sénégal, je suis amené à connaître des dossiers de certain secteurs de notre économie nationale, cette situation ne saurait nullement justifier qu'un magazine réputé sérieux comme le vôtre puisse se faire l'écho de telles calomnies et rumeurs malveillantes qui ont, à l'évidence, pour finalité de profiter à ceux qui ne partagent pas les orientations mises en œuvre par le Président de la République dans le cadre de la vie économique de notre pays. Je demeure convaincu que si seules la rigueur et l'objectivité avaient été la préoccupation de l'auteur de l'article, de tels passages n'auraient jamais été écrits et donc publiés. Il est d'ailleurs légitime de relever que ce dernier constat est justifié par le fait que votre journaliste s'est bien gardé d'identifier l'auteur des prétendus propos susvisés attribués à des soi-disant "éminent entrepreneur" et "édile PDS".

Je vous remercie de bien vouloir : d'une part insérer dans la plus prochaine édition internationale de votre magazine L'Express, le présent droit de réponse à la même place et en mêmes caractères que votre article précité et ce, conformément à l'article 13 de Loi du 29 juillet 1881 sur la Liberté de la Presse. D'autre part, publier le présent droit de réponse sur votre site Internet www.l'express.fr et ce, conformément aux dispositions légales prévues par l'article 6 IV de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004, qui renvoient à celles prévues par l'article 13 de la Loi du 29 juillet 1881". Revenant à l'entretien qu'il avait accordé à Vincent Hugeux "sur sa très respectueuse demande, nous dit, un proche de M. Wade, selon qui, le journaliste français a envoyé cet entretien dans la poubelle ; c'est peut-être son droit, dit la même source, mais, pourquoi diable, refuse-t-il de prendre en compte la réaction de Karim à qui, il a demandé, s'il n'est pas, souvent, cité dans des affaires de marchés. Question à laquelle, ce dernier a répondu : "Mais de quelle affaire ? De quels marchés ? Vous voyez-là, son intention de nuire..." 




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