Les premiers pèlerins Sénégalais en provenance de La Mecque sont rentés hier à Dakar. Ils ont été accueillis à leur descente d’avion par le ministre des Affaires étrangères Me Madické Niang. Même s’ils se félicitent de la qualité des vols, les pèlerins ont déploré les conditions dans lesquelles ils ont accompli ce 5e pilier de l’islam.
C’est à 20h18 que le premier vol en provenance de La Mecque s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. À son bord, 297 pèlerins qui viennent d’accomplir le 5e pilier de l’islam. Le sourire se lit sur leur visage malgré une fatigue apparente. À leur accueil, Madické Niang, ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et le directeur de cabinet du de Karim Wade ministre d’Etat et des Transports aériens. Comme lors des précédentes éditions, les premiers passagers à rentrer au bercail n’ont pas manqué de se plaindre des difficultés auxquelles ils ont été confrontés durant leur séjour. «Les logements à Mouna, Mousdalifa, Arafat étaient loin d’être acceptables. Les Sénégalais sont minimisés dans ces villes car n’ayant pas eu assez de tentes ils allaient en emprunter aux Iraniens. On était obligé de nous entasser sur des nattes comme dans des boîtes de conserves avec la forte pluie qui tombait. Lors des déplacements, les pèlerins offraient un spectacle désolant en se bousculant pour prendre place à bord des bus» se plaint El hadj Cheikh Bara Mbacké Lahad habitant Touba. Poursuivant ses propos, il suggère aux autorités d’engager des missionnaires à la hauteur des espérances des pèlerins. «On doit mettre à la disposition des pèlerins des missionnaires qui comprennent l’arabe et l’anglais, qui sont les deux langues couramment utilisées en Arabie Saoudite. C’est la seule manière pour nous aider, mieux comprendre les différents lieux où l’on doit se rendre pour ne plus se perdre comme c’est le cas souvent.»
Même s’il reconnaît que tout ne peut pas être parfait dans l’organisation du pèlerinage, El hadj Lamine Fall pense qu’il y a possibilité d’améliorer les conditions du déroulement du Hadj. «Le comportement des pèlerins sur place est quelque peu déplorable. On se bousculait entre pèlerins pour monter à bord des avions ou des bus. La commission doit aussi prendre plus de responsabilité pour qu’on ne s’égare plus mais surtout expliquer aux pèlerins dans les détails l’utilisation de certains services dans les lieux de résidence.»
Prenant la parole, Madické Niang le chef de la diplomatie sénégalaise s’est félicité de l’organisation du pèlerinage 2009 avec ses innovations. Il a annoncé par ailleurs qu’une série de réformes pour améliorer les conditions de voyage et de séjour des pèlerins aux lieux saints de l’islam. À l’arrivée, deux passagers ont été évacués. L’une présentait une maladie chronique et a été prise en charge à l’Hôpital Abasse Ndao. Alors que deux autres souffraient d’entorse.
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