«Il faut que force reste à la loi. Nous sommes dans un Etat de droit. Et, c’est l’Etat qui doit garantir la sécurité des populations et le respect de la liberté de tout un chacun. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.» Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, indique à travers ces propos le sentiment qui anime, actuellement, le gouvernement au sujet des évènements de Darou Mohty.
Ousmane Ngom a mis à profit la tribune que lui a offert le vote de la loi portant augmentation du nombre des députés à l’Assemblée nationale, hier, pour s’exprimer, à travers les ondes de la radio privée Wal Fm, sur les évènements de Darou Mouhty. A l’attention des 42 talibés baye fall de Serigne Modou Kara Mbacké, M. Ngom fait remarquer qu’«on ne peut pas régler des comptes tout seul. Il faut laisser à l’Etat le soin de le faire. C’est pourquoi l’Etat a pris ses responsabilités et a rétabli l’ordre».
Et, pour justifier la séparation des pouvoirs, le premier policier du Sénégal informe que l’affaire est entre les mains de Dame Justice. Suffisant alors, à ses yeux, de ne pas faire dans l’ingérence. Ce qui le pousse, d’ailleurs,à déclarer : «Maintenant, c’est une affaire qui est entre les mains de la Justice. Au Sénégal, nous avons une justice qui marche, qui fonctionne. Elle prendra ses responsabilités en tout état de cause à l’issue de cette décision de justice.» La fermeté de l’Etat sera de mise devant la manifestation d’événements violents de la dimension de ceux de Darou Mouhty. Puisque le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales le porte à l’attention des citoyens qui seraient, peut-être, tentés de s’en prendre aux symboles de la République, de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la quiétude de leurs concitoyens. «Le gouvernement continuera, lui-même, de montrer qu’il faut que force reste à la loi. Et, nous prendrons les mesures qui s’imposent pour faire respecter ce principe», martèle Ousmane Ngom.
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