Quel enseignement supérieur pour le Sénégal ? Voilà le thème de la conférence publique qu’animait, samedi dernier, au Cyber campus Sinkou de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le Professeur Mary Teuw Niane, Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint Louis (UGB). Selon le conférencier, le choix de ce thème est dû à l’obligation d’apporter des réponses dynamiques à la situation que traversent l’université et la formation supérieure au Sénégal. La rencontre a ainsi permis aux différents participants ( professeurs, étudiants et techniciens du ministère de l’Education) d’échanger et de dialoguer sur les divers problèmes de l’enseignement supérieur et de ses orientations nouvelles.
Pour le Recteur Niane, l’enseignement supérieur constitue un facteur de développement dans le domaine économique et social puisqu’il participe de manière effective au taux de croissance d’un pays. A l’en croire, c’est cette place importante occupée par l’enseignement supérieur dans la croissance des Etats qui a poussé la Banque Mondiale a conseiller aux pays en développement à investir dans l’enseignement supérieur Pour cette raison, « l’enseignement scientifique, technique et professionnel se doit d’être soutenu », a dit le Pr Niane d’autant que « ces types d’enseignement participent directement au développement » .
Dans les débats qui ont été assez âpres, les étudiants n’ont pas manqué d’évoquer le problème du « closus numerus » ( cette technique de sélection délétère qui consiste à laisser beaucoup d’étudiants entrer à l’université pour ensuite les trier par des examens rédhibitoires) comme celui de la vétusté de certains livres de la Bibliothèque universitaire.. La conférence s’est terminée sur un constat de satisfaction générale, les participants n’ont pas caché leur joie en demandant la multiplication de ces genres de manifestations dans l’espace universitaire.
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