APA-Dakar (Sénégal) Le président Sénégalais Me Abdoulaye Wade a soutenu vendredi à Dakar que tous ses compatriotes désireux de créer une télévision ou une radio privée « doivent prouver que leurs ressources financières ne proviennent pas de l’extérieur », a appris APA samedi de bonne source.
Me Wade était interpellé sur une polémique autour du blocage de l’attribution d’une fréquence de Télévision au groupe de presse privé « Futur Médias » du chanteur Sénégalais Youssou Ndour. Il a ajouté : « Je ne reviendrais pas sur cette affaire ».
Lors de l’examen du projet de budget de son département pour l’exercice 2010, par l’Assemblée nationale, le ministre Sénégalais de la Communication avait déclaré qu’une « assignation de fréquence a été faite en mars 2008 au groupe futurs médias qui est la première étape ».
« Mais, c’est seulement après la signature du cahier des charges que la télévision est autorisée à émettre », avait rappelé le porte-parole du gouvernement, ajoutant « mais le cahier de charge n’a jamais été retiré par les dirigeants du groupe futurs medias qui ont demandé à convertir cette assignation ».
Il a soutenu à cette occasion que « l’assignation, portait sur une télévision thématique et culturelle, ensuite les dirigeants du groupe Futurs médias ont réintroduit une demande pour changer pour faire de l’information générale ».
« Dans ces conditions, avait dit le ministre de la Communication, le chef de l’Etat ne peut pas signer. On nous avait dit à notre arrivée que l’autorisation était prête. Mais après vérification avec les dirigeants du groupe on s’est rendu compte qu’aucune convention n’a été signée ».
Selon lui « lorsque l’on reçoit une demande de changement d’objet, il est normal que le processus soit retardé. Les dirigeants de Futurs médias ont demandé à diffuser par satellite alors que l’assignation portait sur l’hertzienne. Il est tout à fait normal que tout change ».
De son côté le groupe de presse privée, avait indiqué dans un communiqué remis à la presse que « les changements d’option d’une télévision culturelle à une télévision généraliste et du mode de diffusion (passage de la voie hertzienne ou UHF canal 42 à la voie satellitaire) ne sauraient constituer un argument valable pour expliquer les blocages constatés ».
SLG/dmg/APA
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