"Les +dioura+ (orpailleurs clandestins)
nous ont posé énormément de problèmes, avec les évènements malheureux de
mars 2013. Dans cette zone aurifère, c’était le chaos, à tous les
niveaux", a dit M. Ndiaye.
Des "difficultés d’ordre environnemental" existaient avant le
recensement des orpailleurs, a-t-il affirmé. Les forêts étaient
surexploitées, et des produits toxiques utilisés par les orpailleurs,
a-t-il ajouté.
A cela s'ajoutaient les habitats spontanés, et "le plus intrigant,
c’était l’insécurité, avec des batailles rangées et des tueries
organisées régulièrement", a signalé le gouverneur de la région de
Tambacounda.
Aussi a-t-il rappelé les affrontements survenus en mars 2013 entre des
orpailleurs maliens et burkinabés, qui avaient fait une dizaine de
morts. Le gouverneur avait suspendu l'orpaillage artisanal pendant sept
mois, à la suite de ces affrontements sanglants.
"Aujourd’hui, le ministre de l’Industrie et des Mines a pris un arrêté
pour réorganiser l’exploitation aurifère artisanale dans les régions de
Tambacounda et Kédougou", a précisé Gabriel Ndiaye.
A la suite de cette mesure, l’inspecteur des mines et de la géologie,
de concert avec la Gendarmerie locale, a aménagé des "couloirs
d’exploitation", pour circonscrire les sites sur lesquels l'orpaillage
était mené de "manière anarchique", a rappelé M. Ndiaye.
"Tout cela a été bien réorganisé. Et aujourd’hui, on a retrouvé la
quiétude dans cette zone aurifère", s'est-il réjoui. "Maintenant, tous
les orpailleurs sont recensés et munis de badges. Les puits autrefois
exploités par des Ouest-africains sont devenus la propriété des
orpailleurs sénégalais", a-t-il signalé.
Maintenant, "ne sont détenteurs de la carte d’orpailleur que les
Sénégalais. Les autres Ouest-africains, les Maliens les Burkinabé
notamment, constituent la main-d’œuvre" de l'orpaillage, a-t-il précisé,
indiquant que "plus de 2.000 cartes (ou badges) ont été délivrées" aux
orpailleurs.
Le gouverneur a souligné la nécessité de "continuer à encadrer" la
pratique de cette activité, puisque "quelques petits problèmes"
surviennent de temps en temps. "C’est la raison pour laquelle nous avons
demandé le renforcement de la sécurité" sur les sites aurifères, a-t-il
dit.
"La Gendarmerie est sur place, 24 heures sur 24. Elle veille au grain,
pour que les orpailleurs puissent travailler dans les meilleures
conditions, sans anicroche", a ajouté M. Ndiaye.
Il suggère que les orpailleurs intervenant dans les zones aurifères de
la région de Kédougou soient recensés, comme ceux de Tambacounda, en vue
de la quiétude et de la sécurité des zones d'orpaillage.
Societe
La quiétude est de retour dans la zone aurifère de Diyabougou (gouverneur)
La quiétude est de retour dans la zone
aurifère de Diyabougou, dans la région de Tambacounda (Est), où des
badges ont été remis à plus de 2.000 orpailleurs recensés par le
ministère de l’Industrie et des Mines, a indiqué mardi le gouverneur
Gabriel Ndiaye.
2 Commentaires
Bill
En Janvier, 2014 (00:43 AM)Tfataf.
En Janvier, 2014 (10:03 AM)J'ai recemment rencontré un jeune de Tambacounda qui me disaint avoir épargné (épargné 4.5 milions de cfcfa en 2 ans et demi. Il travaille avec ses frères.
Je pense que c'est mieux de faire ça que de prendre les pirogues... Allez avec des gens que vous connaisez bien (4 ou 10 ) et bonne chance.
En une semaine on apprend le métier
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