Les 5 émeutiers de l’Université en flagrant délit: Les étudiants étaient bel et bien infiltrés

Cinq individus étaient présents à la barre du tribunal régional de Dakar pour être jugés en flagrant délit. Leur procès a été ajourné jusqu'à la date du 27 février prochain. Le procureur a oublié de convoquer les différentes parties civiles. « Le juge a constaté qu'il y avait une dizaine de parties civiles dont les convocations ne se trouvaient pas dans les dossiers (…) C'est la raison pour laquelle, il a ordonné le renvoi de l'audience », a dit un des avocats des prévenus au micro d’une radio de la place. A noter qu’une ambulance neuve de l’hôpital de Linguère fait partie des véhicules brûlés par les vandales.

Interrogé sur l'identité des accusés, l'avocat souligne que les personnes qu'il est chargé de défendre sont des étudiants. Cependant un autre avocat constitué dans le même dossier a indiqué à travers le même micro qu'il « défendait un non étudiant qui se rendait au campus pour récupérer les affaires de son petit frère». Pour dire que l’accusation de Me Wade relative à la manipulation des étudiants par une certaine opposition est non seulement fondée, mais révèle la perfidie des méthodes utilisées pour tenter de saboter un régime qui a réalisé des performances jamais égalées notamment dans les secteurs de base que sont la santé, l’éducation et l’emploi. Par ailleurs, le secteur économique a également enregistré des résultats très positifs dans le domaine de la maîtrise des équilibres macro économiques. Au moment où les parents des étudiants se cotisent dans d’autres pays africains pour compléter le budget de l’université, Me Wade généralise l’obtention de bourses et autres aides scolaire pour l’ensemble des étudiants ! En effet, le leadership mondial du Sénégal a été consacré par l’Unesco en matière d’affectation budgétaire pour le secteur de l’Education qui absorbe 40% du budget national ! Me Wade a raison de dire que certains pays étrangers instrumentalisent une partie de l’opposition pour mener des actions de sabotage pouvant miner le gouvernement d’Alternance et ternir son image de marque. De telles actions viseraient, entre autres, à bloquer le bon fonctionnement des institutions pour empêcher à terme la tenue des élections générales. Tous les observateurs avertis savent que le secteur universitaire est la cible privilégiée de certains partis politiques élitistes qui, ne pesant pas lourds au niveau des masses, se rabattent sur l’inféodation des secteurs sociaux en infiltrants les syndicats des travailleurs et des étudiants pour les embrigader et les orienter vers un corporatisme revendicatif, destructeur, voire violent. Ainsi, des grèves scolaires et universitaires sont programmées par des « étudiants professionnels » rattachés directement aux Etats majors des partis qui les manipulent. Ces mêmes partis n’hésiteraient pas à envoyer des commandos en renfort pour l’accomplissement de « sales besognes ». La présence de non étudiants parmi les émeutiers de la cité universitaire procède de la même logique. C’est notamment le cas pour ce qui est de certaines brutalités inouïes qui ont fait irruption depuis un certain temps dans le milieu universitaire. De pareils énergumènes sont capables de détruire des mémoires d’études, thèses et ordinateurs ; brûler des véhicules d’utilité publique ou appartenant à des tiers. Il est navrant de constater que l’ambulance flambante neuve de la structure sanitaire de Linguère,que le chef de l’ Etat doit inaugurer prochainement, fait partie des véhicules endommagés par les vandales.
Comme le Président Wade l’a souligné, « la liberté de manifester n’inclut guère la liberté de détruire le bien public. » Que les politiciens peureux se le tiennent pour dit !