« Le Collectif des Associations Islamiques du Sénégal (CAIS), qui regroupe 15 organisations musulmanes, interpelle solennellement tous les croyants, chefs religieux, dirigeants d’associations islamiques, Imams, Oulémas et prédicateurs à éviter toute attitude d’indifférence face aux assauts répétés de ces ennemis de la foi et de la morale, qui ne se gênent plus à agresser, à visage découvert, les valeurs sacrées qui fondent notre foi religieuse, et qui constituent l’essence même des vertus de « soutoura » (réserve), de « kersa » (pudeur), et de « diom » (dignité) que nous ont léguées nos vaillants ancêtres, mais surtout les Grandes figures de l’Islam qui reposent en terre sénégalaise ». Ces mots sont contenus dans une déclaration datée du 4 février et intitulée : « Mariage d’homosexuels : Agir avant qu’il ne soit trop tard ! »
Ainsi, cette structure appelle les musulmans et les musulmanes à méditer les versets 82 et 83 de la sourate 11, où Allah (swt) dit : (82) "Et lorsque Notre Ordre fut donné, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et fîmes pleuvoir sur elle, par rafales, des cailloux brûlant d’argile, (83) portant une marque connue de ton Seigneur et toujours prêts à s’abattre sur les criminels ». Et les signataires de ce document de s’interroger si les « dignes successeurs de El Hadj Oumar Foutiyou Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadj Malick Sy et autres valeureux « Cheikh », peuvent-ils rester sourds aux appels de la conscience au point de laisser une minorité de pervers détruire les fondements de notre société par des pratiques dégradantes ? »
En effet, poursuivent-ils, dans le Coran, à la sourate 7 (Les Murailles) le Seigneur met en garde sur les conséquences que peuvent entraîner ces « pratiques bestiales et avilissantes » : (v 80) « Rappelez-vous aussi de Loth, quand il dit à son peuple : « Comment osez-vous pratiquer un vice qu’aucun peuple avant vous n’avait pratiqué ? (v 81) Vous vous obstinez à assouvir vos désirs charnels sur les hommes, plutôt que sur les femmes ! N’est-ce pas là l’œuvre d’un peuple pervers ? ». Par ailleurs, renseigne la déclaration, le Prophète (psl) a dit : « Si vous trouvez des gens en train de se livrer aux pratiques du peuple de Loth, éliminez-les, que ce soit celui qui commet l’acte ou celui qui le subit. » (Sounan At Tirmidhi 13-23).
C’est pourquoi pour les signataires de la déclaration c’est un devoir religieux et patriotique, auquel ne peut se soustraire toute personne éprise de paix et soucieuse de préserver notre jeunesse de la turpitude. Et c’est en cela que le Collectif des Associations Islamiques du Sénégal (CAIS) exprime son total soutien aux journalistes du magazine « icone », pour ensuite condamner avec la plus extrême fermeté ces actes répréhensibles, tant au niveau de la foi que de la morale tout court. « Le devoir de responsabilité nous interpelle et nous devons tous agir pour éviter d’éventuels dérapages aux conséquences imprévisibles. La sauvegarde de la santé mentale et morale des populations, particulièrement juvéniles, est à ce prix », soulignent les signataires, avant d’ajouter : « Nous invitons les autorités de l’Etat, les Chefs religieux, les dirigeants d’associations islamiques, toutes les personnes de bonne volonté à oeuvrer en synergie pour préserve la quintessence des valeurs qui ont toujours permis de maintenir le Sénégal dans un havre de paix, et de cœxistence pacifique entre tous ses fils ».
Le Collectif des Associations Islamiques du Sénégal souligne que depuis quelques années, des lobbies homosexuels mènent une offensive tous azimuts de nature à déstabiliser nos sociétés, en imposant des contre-valeurs qui heurtent nos consciences et notre foi religieuse. Ces « confréries » singulières ont accentué leur offensive, caractérisée par une arrogance inadmissible, en poussant le bouchon jusqu’à profèrent des menaces en direction de paisibles journalistes, qui ne font que leur travail », dit-il.
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