La question de l’orientation des nouveaux bacheliers connaîtra bientôt son épilogue. L’assurance est du ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres universitaires régionaux (Cur) et des universités, le Pr. Moustapha Sourang. C’était au cours d’une audience accordée aux membres du comité de soutien et de réflexion pour l’enseignement secondaire et supérieur (Corsess).
Tous les bacheliers seront orientés dans peu de temps. C’est la principale information issue de la rencontre entre le ministre Moustapha Sourang et le comité de soutien et de réflexion pour l’enseignement secondaire et supérieur (Corsess). Il a révélé qu’il s’est déjà entretenu avec les doyens des facultés des différentes universités afin qu’ils puissent prendre les étudiants qui ne sont pas jusque-là orientés. Il a indiqué que l’objectif de l’Etat est, d’ici 5 ans, de faire en sorte que les bacheliers originaires des régions restent dans leurs localités. Dès lors, a-t-il souligné, « l’université de Dakar n’accueillera que 30.000 étudiants », expliquant que dans la politique de désengorgement de la Flsh de l’Ucad, certaines universités ont ouvert des filières pour accueillir des étudiants littéraires. « Nous avons de l’avenir. Il ne faut pas désespérer », a-t-il ajouté. De l’avis du ministre, il existe « un déficit de communication entre les autorités éducatives et les étudiants et les élèves », précisant que « l’Etat ne peut pas être l’ennemi de ses enfants. Malgré les difficultés, nous devons travailler jusqu’à un niveau d’irréversibilité », a-t-il affirmé.
Apaiser le milieu scolaire et universitaire
Le ministre a salué l’initiative des étudiants. « C’est avec beaucoup de plaisir et une surprise agréable que je vous rencontre », a-t-il déclaré, après l’exposé des motifs de la création du Corsess. Se disant « très sensible » puisque l’initiative est le témoignage de la confiance que « les étudiants portent en lui et au pays », il a loué l’intelligence des jeunes et de tout le peuple sénégalais, les appelant à communiquer davantage pour aplanir les équivoques. « Les Sénégalais doivent comprendre que personne ne peut développer le pays sans eux », a signalé M. Sourang, les appelant à prendre le destin du pays en leurs mains. Le ministre a noté que « les grèves occasionnent un manque à gagner pour les étudiants », demandant au Corsess de rencontrer les étudiants, élèves et les associations des parents d’élèves pour instaurer un climat apaisé dans le milieu scolaire et universitaire. « Il faut leur parler et leur expliquer. Ils ne demandent pas l’impossible », a-t-il précisé.
Présentant le comité, l’initiateur Lamine Touré a d’emblé précisé que le Corsess est un regroupement apolitique, avant d’ajouter que son objectif est de donner un nouvel élan au département de l’enseignement supérieur. Quant au porte-parole Diné Diop, il a indiqué que le comité sert de « dispositif de médiation » entre les autorités éducatives et les apprenants.
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