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RAPPORT SUR L'ÉTAT DE DROIT AU SÉNÉGAL : LES MAGISTRATS DEMANDENT PLUS DE LIBERTÉ

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RAPPORT SUR L'ÉTAT DE DROIT AU SÉNÉGAL : LES MAGISTRATS DEMANDENT PLUS DE LIBERTÉ
Les magistrats demandent un peu plus d’indépendance dans l’exercice de leur fonction. Du moins c’est de l’avis des représentants l’Union des Magistrats du Sénégal lors de l’atelier de validation du rapport Justice et Etat de Droit tenu hier à l’hôtel Faidherbe.

L’ingérence du pouvoir exécutif dans le travail des tribunaux met souvent en cause l’indépendance de ces derniers. Les conclusions du rapport justice et Etat de Droit au Sénégal viennent confirmer la thèse sur les limites du pouvoir judiciaire. Aujourd’hui avec le mécanisme de la justice du pays, les garanties de la liberté des magistrats ont sauté. Le conseil supérieur de la magistrature ne détient pas tous les facteurs nécessaires pour jouer correctement son rôle. Partant de ces constats, l’Union de Magistrats du Sénégal réclame un peu plus de justice et d’indépendance en vue d’appliquer les lois. Les magistrats ont eux-mêmes soutenu que la performance du système juridique sénégalais est à remettre en question. Le Sénégal est démocratiquement réputé, les gouvernants doivent s’investir dans les recherches en vue de régler le problème de la justice. À cet effet, il serait judicieux que les pouvoirs politiques n’exercent pas leur influence sur le code de procédure pénale. « Le pouvoir judiciaire n’a pas besoin de tuteur », argue le représentant des magistrats du Sénégal. Pour ce dernier, la démocratie voudrait que l’exécutif, le judiciaire et le législatif soient séparés aussi bien du point de vue du budget que des pouvoirs délégués. De cette façon, le pouvoir judiciaire peut fonctionner au-delà des hommes politiques et assurer sa légitimité. Cette situation ne peut plus perdurer, il faut réformer le système judiciaire. Le rapport d’étude et de recherche initié par 4 fondations africaines sur le « contrôle et la surveillance des initiatives de l’Etat » a décrypté pas mal de problèmes : le conseil supérieur de la magistrature ne peut pas appliquer certaines lois internationales comme le cas Habré. En attendant de produire un document officiel, le rapport s’ouvre à toute recommandation en vue de mieux poser le problème sur « l’indépendance et la responsabilité des magistrats », mais aussi le rapport justice et Etat de Droit.



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