Les négociations entre le gouvernement et l'intersyndicale enseignante vont démarrer aujourd’hui suite à un calendrier de travail élaboré de concert par les deux parties. Le gouvernement et les enseignants se sont rencontrés vendredi dernier pour fixer un calendrier de négociations. La rencontre a été axée sur les ‘'questions de méthodologie de travail'', a précisé Moustapha Sourang.
Les négociations qui se poursuivront mercredi et vendredi, seront bouclées lundi. La question qui taraude présentement les esprits est celle- ci : « L’intersyndicale va-t-elle lever son mot d’ordre de 72 heures qui prend effet à partir de demain ? » L’entité des enseignants avait déposé sur la table des autorités une plate-forme revendicative portant sur ‘'le respect des accords de 2003 et de 2006, l'augmentation substantielle de l'indemnité de logement et de l'indemnité spéciale''. À cela viennent se greffer ''le règlement définitif de la question des parcelles de terrains et l'établissement d'une indemnité de recherche et documentaire pour tous les enseignants''. Comment dissuader les enseignants pour ne pas mettre à exécution leur menace de vider les classes ?
C’est à cet exercice pénible que s’emploieront le ministre de l’éducation ( Sourang) et celui de la fonction publique ( Ablaye Babou). Nul doute que la rencontre sera très houleuse avec des enseignants qui manifestement ont bien assimilé la leçon du Cusems. Le Cadre Unitaire des Syndicats de l’ Enseignement Moyen Secondaire du Sénégal après une radicalisation de près de deux ans a fini par obtenir gain de cause face à un pouvoir qui l’a fréquemment snobé.
Une chose est sûre. La bande à Mamadou Diouf n’est pas prête à se laisser sacrifier sur l’autel des considérations scolaires. À deux mois de la fin de l’année scolaire, la situation est grosse de dangers. Les pouvoirs publics sont mis face à leurs responsabilités
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