Le phènoméne des viols n’épargne aucun sexe et est pratiqué par des délinquants de tous les âges. Après avoir criminaliser la drogue, les parlementaires doivent se pencher sur ce fléau, invoqué ausssi par des maîtres-chanteurs.
Un garçon de 17 ans a violé une adolescente de 14 ans, qu’il tenait en joue avec un couteau. Donc même les enfants violent. Le même jour, la presse rapporte le cas d’un directeur d’école par intérim, accusé d’avoir abusé de son élève de huit ans. Récemment un peintre avait été accusé par une très jeune adolescente de l’avoir blessée « entre les jambes ». Parmi le troisième âge, il y’a également des violeurs. Pis, il y en a parmi eux qui s’adonnent même à des actes contre nature, comme cet « imam » qui avait piegé un petit garçon dans sa chambre, en lui agitant des piecettes de monnaie. Un khalife d’une grande famille avait été pointé du doigt et a fini par être condamné par la Justice, pour viol sur une mineure de 13 ans suivi de grossesse. Un chérif très célébre, accompagné de ses centaines de talibés, venus avec lui de la Mauritanie avait été épinglé pour le même délit à Kaolack. Mais, il ne purgera pas sa peine.
Les violeurs sont partout tapis, dans notre société. Les films qui nous viennent de l’extérieur et qui se passent sous les coudes et les programmes de certaines télévisions, y sont pour quelque chose ; tout comme la démission des parents, la regression de l’esprit civique et de nos valeurs ; sans compter la paupérisation croissante et l’insécurité, devenue la régle. Le viol est même devenu un moyen de chantage. Il arrive qu’on en accuse quelqu’un pour lui soutirer de l’argent, à défaut de tenter de l’humilier. D’où la nécessité des juges d’être plus regardants dans les dossiers de viols qui leur sont soumis. Les enquêtes doivent être plus raffinées et profondes en amont, c’est-à-dire dans les commissariats et gendarmeries. Les sanctions doivent être plus corsées, pour les cas avérés. Ce qui nécessite une volonté politique.
Nos parlementaires sont interpellés pour criminaliser les viols, qui menacent les enfants des pauvres, comme des riches. Une domestique du professeur et député Iba Der Thiam avait subi les assauts d’un membre de ses employés de maison dans sa propre concession. Ce qui avait révolté le parlementaire. Il est attendu pour faire reculer les viols, comme nous tous.
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