Pour apporter une solution de sortie de crise à l’Université Cheikh Anta Diop consécutivement à la journée de mobilisation du vendredi 17 février dernier, marquée par de violents affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, la direction du Centre des œuvres universitaires (Coud) a fait des propositions à l’issue d’une réunion avec tous les secteurs concernés.
Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la Direction du Coud annonce la fermeture des restaurants incriminés « Argentin » et « Self » jusqu’à nouvel ordre. Après l’exploitation des rapports, des sanctions seront prises à l’endroit de tous les fautifs conformément au cahier de charge et des dispositions du manuel de procédure. S’ajoute à ces différentes propositions que des instructions fermes sont données pour les réparations soient effectuées dans les plus brefs délais pour permettre aux étudiants d’intégrés le Campus dans de bonnes conditions.
Dans son communiqué, la direction du Coud précise que la restauration est confiée à des repreneurs privés et qu’en cas de manquement, c’est la responsabilité de ces derniers qui est engagé au premier chef.
Cependant, selon toujours la direction du Coud, contrairement à ce qui a été avancé, l’introduction des forces de l’ordre dans le campus s’explique par une sécurisation des personnes et des biens, d’autant plus que des personnes mal intentionnées menaçaient d’incendier le dépôt de Gaz et la direction du Coud
Revenant sur les dégâts engendrés par ces violents affrontements, la direction a noté que le Coud a subi un lourd préjudice au courant de cette journée du vendredi où deux véhicules ont été incendiés, le service du budget visité et saccagé, des mobiliers emportés, des magasins pillés, des guichets de vente de tickets saccagés. Egalement l’argent et des tickets ont été emportés.
Iba Guèye, le directeur du Coud joint au téléphone a affirmé que 81 étudiants qui ont arrêtés lors de ces manifestations sont libres depuis hier, dimanche 19 février ver 12 heures tandis que les sept personnes arrêtés dans le lot des étudiants sont maintenues dans les commissariats parce qu’ils n’étaient pas des étudiants. Les étudiants évacués après leurs blessures pour recourir au traitement médical dans les hôpitaux seront entièrement pris en charge, a affirmé M. Guèye.
Pour l’instant les forces de l’ordre sont toujours dans le Campus selon le directeur du Coud qui avance aussi que d’autres restaurants sont ouverts dans le Campus pour les étudiants .
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