UNIVERSITE DE DAKAR : Des signes de difficultés de trésorerie

Le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) dénonce dans un communiqué les ’’difficultés réelles et persistantes’’ que connaît l’université de Dakar. Des difficultés qui se traduisent par ’’une situation intolérable’’ de nature à porter ’’un réel préjudice à toute la communauté universitaire nationale’’. 

En effet, l’université Cheikh Anta Diop, selon les camarades de Mamadou Diouf ’’a renoué avec une situation particulièrement inquiétante et très lourde de dangers’’, souligne une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise qui révéle le contenu du communiqué de l’institution dans lequel est déploré les ’’retards de salaires de plus en plus longs’’ qui se sont ’’réinstallés’’ au sein de cette institution universitaire sénégalaise, en dépit des ’’multiples protestations’’ de son personnel.

On relève en plus dans ce document que ’’ l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ’’n’a toujours pas appliqué l’accord sur l’augmentation de 3 % de l’indemnité d’enseignement décidée depuis octobre 2006’’ et ’’les avancements restent encore bloqués. Ainsi il n’y a ni alignement, ni rappel’’. Ce qui semble jurer d’avec l’ambition d’une université de développement’’ dont ne cesse de se réclamer l’institution, selon le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) qui évoque par ailleurs dans son comuniqué que les ’’sommes dues au titre des indemnités de plein temps’’ des écoles de formation, ainsi que ’’la deuxième tranche de la prime de recherche que tous les enseignants/chercheurs attendent à cette période de l’année’’, vouée au ‘’même sort’’.

Pour le syndicat de Mamadou Diouf ’’tout ceci fait craindre le pire avec les probables retards de mise à disposition des billets et perdiems de voyages d’études’’. La même organisation syndicale déplore en même temps ’’le non achèvement de la 2-ème tranche de la 2-ème cité des enseignants du supérieur. Le Sudes estime que ’ l’ambition de l’Ucad, une institution universitaire dont la notorité et l’image dépassent largement les frontières nationales devrait être de donner une place prioritaire à la recherche par un financement conséquent des Ecoles doctorales, des laboratoires et autres projets de recherche’’