L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et des services des universités (Pats) a lancé, hier, une grève d’avertissement de 24 heures, au cours d’assemblées générales tenues dans les campus pédagogiques de Dakar, Saint-Louis et Thiès. Ces travailleurs invitent, ainsi, les autorités à se pencher sur leur plate-forme revendicative, déposée en décembre dernier. En cas d’inertie de la tutelle, l’intersyndicale affiche la couleur et annonce une «radicalisation» du mouvement dont la conséquence est la «paralysie totale du système» avec l’implication des travailleurs des différents campus sociaux, selon les explications de Aboubacry Niane, président de l’intersyndicale.
Les grévistes réclament «le respect des accords, la correction des déficits budgétaires des universités». A cela s’ajoutent, également, la «revalorisation des salaires, l’accès au logement, l’accroissement des compétences, l’harmonisation de la dotation en carburant, la prime de motivation pour les travailleurs de la Faculté de médecine, la régularisation des salaires des Pats de l’Ensa (Ecole nationale supérieure d’agriculture), le renouvellement du parc automobile des services administratifs de l’Ugb».
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