Des élèves du lycée John Kennedy ont organisé la semaine dernière une conférence qui a eu pour thème : « l’informatique n’a pas de sexe ». Une façon, pour elles, « de montrer leur engagement à mieux maîtriser cet outil ».
Des élèves du lycée John F. Kennedy s’engagent pour l’apprentissage de l’informatique à l’école. Regroupées au sein d’un club dénommé « partners in learning » (Pil), elles ont organisé la semaine dernière, en collaboration avec Microsoft, une conférence sur le thème : « l’informatique n’a pas de sexe ».
La manifestation s’est déroulée en présence du proviseur de l’école Mme Ndack Niang, d’enseignants et d’élèves. Elle était animée par Samba Guissé qui y a représenté la société. Ce club est un cadre d’échanges entre élèves appuyées par des enseignants visant à susciter l’esprit d’initiative et d’innonvation, à travers l’élaboration de supports didactiques via l’informatique. Saluant l’initiative, le proviseur a souligné l’importance de l’outil informatique dans l’amélioration des conditions d’études. Elle a encouragé les membres de ce club et manifesté sa disponinbilité à poursuivre, avec elles, le combat pour une présence plus accrue de l’informatique dans son établissement.
Samba Guissé a expliqué que « l’informatique est à la portée de tous : hommes, femmes, garçons et filles ». Ceux-ci, a-t-il souligné, peuvent l’utiliser suivant leurs différents domaines d’activités. En ce qui concerne les femmes, il a affrimé « que cette couche a connu une nette progression dans l’accès à l’informatique, vu le nombre croissant de femmes qui assument aujourd’hui de hautes responsabilités dans le domaine de l’informatique, aussi bien au Sénégal que partout ailleurs dans le monde ».
L’analyse de l’expérimentation de l’informatique dans les écoles sénégalaises a permis à des participants à cette conférence de dire que ce support a « apporté beaucoup à l’éducation ». Selon le représentant de l’école Mariama Bâ de Gorée, elle « a permis d’améliorer la présentation des devoirs, l’élaboration de logiciels et de carnets de bord du professeur, etc. ». « L’outil informatique a bouleversé les méthodes de travail dans l’établissement. Il a allégé le travail des enseignants et a permis à l’école d’enregistrer un taux de réussite de 100 % à l’examen du baccalauréat et 100 % à celui du Brevet de fin d’études moyens (Bfem), a-t-il dit.
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