Ambiance militaire hier vendredi, lors de la remise du drapeau national aux footballeurs guinéens qualifiés pour la CAN 2023.
Le colonel Mamadi Doumbouya a choisi le Quartier général (QG) des Forces spéciales à Kalako (ville du Sud-ouest du pays) pour cette cérémonie. A l'occasion, le président de la Transition guinéenne était entouré des joueurs, du coach Kaba Diawara, de son adjoint, des autres membres du staff technique du Syli et du ministre de la Jeunesse et des Sports, Lansana Béa Diallo.
« Il nous a dit qu’on doit aller au combat, unis… »
En emmenant ses compatriotes footballeurs sur cette base des forces spéciales, le colonel Doumbouya a voulu qu'ils s'approprient la mentalité du soldat avant de débuter cette CAN en Côte d’Ivoire. D’après le sélectionneur Kaba Diawara, c’était effectivement l’intention du président de la Transition guinéenne.
« Il nous a dit qu’on doit aller au combat, unis et qu’ensemble nous les Guinéens on peut faire de grandes choses. Il nous a également dit qu’il nous faisait confiance et qu’il est sûr qu’on fera un bon résultat. Il nous a dit aussi, même si on perd, il faudrait qu’on montre qu’on est fier et digne de donner de l’espoir aux gens et de faire rêver cette population guinéenne qui croit au Syli », a confié le technicien à "Africaguinée".
« Personnellement, j’ai très bien compris (le message) »
Pour le natif de Toulon, le message est passé. « Personnellement, j’ai très bien compris (le message) , les joueurs aussi. C’était symbolique que ça se passe là-bas (dans un camp militaire). C’est très bien que (cela se passe) là-bas parce que on est allé vers lui à sa demande et on a très bien compris le message », a déclaré le sélectionneur.
La Coupe d'Afrique des Nations 2023 démarre le 13 janvier 2024 en Côte d’Ivoire. Le Syli national devrait rallier Dubaï, ce samedi 30 décembre pour son stage de préparation.
13 Commentaires
Monsieur Plus
En Décembre, 2023 (20:14 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (20:30 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (20:50 PM)STOP aux MENSONGES
Reply_author
En Décembre, 2023 (21:36 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (21:36 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (21:37 PM)Reply_authorbi
En Décembre, 2023 (21:43 PM)Ancien Combattant
En Décembre, 2023 (20:28 PM)C'est militaire là de vrai chiot....domou clébard.
Ils se foutent du monde. Leurs enfants ne foutent rien dans leur vie. Et pourtant ils ne les traînent pas dans leur camps pour les apeuré.
Eux aussi au passage après l'euphorie du coup d'état ne foute absolument rien au pouvoir .
Surtout l'idiot ganté là, qui ne serre la main à personne. Sauf a son papa putine.
De vrai con.
Après un défaite prématuré ils te menace de te fusiller
Reply_author
En Décembre, 2023 (04:08 AM)Maintenant que le corrompu a été dégagé et remplacé par un bâtisseur, vous bavez votre venin nauséabond. Les salopards comme toi sont des ennemis de la Guinée, vos gesticulations laches s'arrêtent au clavier, jamais tu n'auras les couilles de t'adresser à Doumbouya de la sorte en face.
Reply_author
En Décembre, 2023 (09:01 AM)Reply_author
En Décembre, 2023 (22:13 PM)Défenseur
En Décembre, 2023 (22:12 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (22:58 PM)C'est comme si île est en détresse, il a l'air de quelqu'un qui a été condamné avec sursis 🙃
Mustapha Hih
En Décembre, 2023 (09:03 AM)A peine rentré jeudi soir d'un voyage officiel à Dakar, le nouvel homme fort ivoirien a longuement sermonné les joueurs. Il les a menacés de devoir accomplir leurs 18 mois d'obligations militaires en cas de récidive. Les Eléphants (c'est ainsi que les Ivoiriens appellent leur sélection nationale) ont ensuite dû chanter l'hymne national. Au garde à vous. Puis ils ont été libérés. Cet épilogue a probablement été favorisé par les pressions exercées par la Fédération internationale de football (FIFA). Dans une lettre adressée à la Fédération ivoirienne de football, le président de la FIFA, le Suisse Joseph Blatter, avait fait part de sa grande inquiétude au sujet de cette détention abusive.
Cités parmi les favoris logiques de cette 22e Coupe d'Afrique des Nations (CAN), les Eléphants se sont fait éliminer dès le premier tour de la compétition. Avec un point égaré contre le Togo (1-1) et une défaite 3-0 quatre jours plus tard contre les Lions indomptables du Cameroun, le bilan est maigre. Malgré leur victoire 2-0 contre le Ghana, les Eléphants ont été éliminés à la différence de but.
Ce qui a entraîné la colère de la junte militaire ivoirienne. Pour Julien Ombelli, médecin suisse joint vendredi à Abidjan, le général Gueï n'en est pas à son coup d'essai: «Suite au coup d'état, la plupart des ministres du président déchu Henri Konan Bédié avaient été retenus – pour des raisons de sécurité – dans un camp militaire.» Lors d'un stage préparatoire à la CAN, Saliou Lassissi, joueur de Parme, avait lui aussi goûté à la rigueur du gris-vert. Il avait eu la mauvaise idée de se battre avec un coéquipier lors d'un entraînement.
Les méthodes du général Gueï ont soulevé l'indignation en Europe. La perception de cette «punition» a été un peu différente en Côte d'Ivoire. Julien Ombelli le confirme: «La population a ironiquement affublé son équipe nationale d'un nouveau sobriquet: les Pachydermes. Les Ivoiriens supportent mal de voir des vedettes de grands clubs européens se traîner à la CAN sous le maillot ivoirien. Cela d'autant moins que les supporters se sont massivement mobilisés pour soutenir l'équipe nationale.»
Les amoureux des Eléphants ont formé des comités de soutien. Ils ont versé des contributions de 1000 à 2000 francs CFA (100 francs CFA = 25 centimes suisses). Une somme importante quand on sait que le salaire mensuel moyen d'un Ivoirien est compris entre 15 000 et 20 000 CFA. Julien Ombelli renchérit: «La presse nationale a publié que chaque membre de la sélection ivoirienne a touché une prime de 5 millions de francs CFA pour le point obtenu contre le Togo. Les Camerounais n'ont reçu eux que 500 000 francs CFA pour leur victoire contre les Eléphants. Les supporters se demandent pourquoi on verse de telles sommes à des joueurs déjà surpayés. Sans compter que, malgré les primes reçues, le climat n'était pas au beau fixe au sein de l'équipe. Certains en sont même venus aux mains lors d'un repas à l'hôtel. Et comme la délégation ivoirienne partageait le même hôtel que les équipes camerounaise et togolaise, l'affaire a vite fait de s'ébruiter.» Le médecin poursuit: «Une partie de la population approuve ainsi les mesures prises par le général Gueï.»
Le match, organisé dans le cadre de la Supercoupe de Turquie, une compétition annuelle tenue entre les champions de la saison précédente de la Süper Lig et ceux de la Coupe de Turquie, intervient dans le contexte de l’année du centenaire de la fondation de la République turque. A cette occasion, les deux équipes avaient prévu d’enfiler pour l’échauffement des maillots à l’effigie du père des Turcs et de brandir des banderoles signées de sa légendaire formule : «Paix dans le pays, paix dans le monde.»
Cela n’a pas été du goût des autorités saoudiennes, qui s’y sont opposées et, selon le télédiffuseur national TRT, sont allées jusqu’à entrer dans les vestiaires des joueurs du club de Fenerbahçe pour confisquer l’une des banderoles en question. Face à cette offense, les deux équipes ont tenu tête et plié bagage. Dans la foulée, la Fédération turque de football a laconiquement annoncé que le match de la Supercoupe 2023 avait été «reporté à une date ultérieure en raison de certains problèmes d’organisation».
Reply_author
En Décembre, 2023 (15:20 PM)Participer à la Discussion