Il fera chaud, le 8 septembre prochain à L.S. Senghor. C’est en effet en milieu d’après-midi, à partir de 16 heures, que les « Lions » descendront dans l’arène pour décrocher leur qualification à la CAN 2008, face au Burkina. Dans le souci d’égaliser les chances de chacun, la CAF a fixé les 2 rencontres de la 6è et dernière journée des éliminatoires Groupe 7, à la même heure. Une heure inhabituelle pour les « Lions ».
16 heures à Dakar et 19 heures en Tanzanie ! C’est l’heure retenue par la CAF pour le coup d’envoi des deux dernières rencontres du Groupe 7 des éliminatoires de la CAN « Ghana 2008 », entre d’une part, le Sénégal et le Burkina Faso et d’autre part, la Tanzanie et le Mozambique. La fédération sénégalaise a reçu hier une note du secrétaire général de la CAF dans ce sens. C’est que, pour cette ultime journée décisive pour l’attribution du visa pour la prochaine CAN, toutes les rencontres d’une même poule doivent se disputer à la même heure. Et comme selon la réglementation en vigueur, on ne peut commencer un match ni avant 14 heures ni après 22 heures, la CAF a coupé la poire en deux.
Alors, 16 heures à Dakar pour Sénégal - Burkina ! Les « Lions » vont devoir se réhabituer à jouer sous le chaud soleil. Il y a bien longtemps qu’ils n’évoluaient plus qu’en soirée à L.S. Senghor, dans une relative fraîcheur, à une heure assez proche de celle à laquelle ils jouent traditionnellement avec leur club en Europe. Ce qui se ressentait positivement dans leurs prestations. Cette fois, il leur faudra suer à grosses gouttes dans la chaleur hivernale pour décrocher les trois points synonymes de qualification à « Ghana 2008 ». A cet instant précis, il fera 19 heures en Tanzanie et les « Taifa stars » qui contestent le visa ghanéen aux « Lions » devront, eux aussi consentir un petit sacrifice. En effet, pour on ne sait quelle raison inavouable, ils préféraient accueillir les « Black Mambas » dans le petit CCM Kirumba stadium (35 000 places) sans projecteurs de Mwanza sur les bords du Lac Victoria (ainsi qu’ils l’avaient fait avec le Sénégal), plutôt que dans le flambant neuf stade de Dar es Salam, avec ses 60 000 places et toutes les commodités de dernière génération.
Maintenant qu’il leur faudra jouer en soirée, les Tanzaniens seront obligés de se rabattre sur le nouveau stade de Dar es Salam. Un stade dont les travaux sont achevés depuis belle lurette (avant même la venue des « Lions ») mais qui attendrait d’être officiellement réceptionné. Ce que réfutent les responsables de l’entreprise chinoise ayant construit l’infrastructure qui réplique qu’ils n’attendent que le feu vert des autorités tanzaniennes pour leur livrer le stade. C’est peut-être l’entraîneur brésilien des « Taifa stars », Marcio Maximo qui n’a jamais caché sa volonté de disputer ce match décisif contre le Mozambique dans le nouveau stade de Dar es Salam qui sera comblé.
Rappelons qu’avec 8 points chacun, le Sénégal et la Tanzanie se livrent un duel à distance lors de cette 6è et ultime journée des éliminatoires. Mais, avec un léger avantage au goal différence pour les « Lions » (+ 5 contre - 2). Si toutes ces 2 équipes s’imposent donc, ce décisif 8 septembre, c’est le Sénégal qui passera pour avoir obtenu une victoire (2 - 0) et un nul vierge lors de ses deux confrontations directes avec la Tanzanie. Mais, si tous les 2 perdent, le ticket irait au Mozambique (6 points, 0), le troisième larron en embuscade qui aura toutefois fort à faire face à la Tanzanie. Le Burkina qui complète le groupe est d’ores et déjà éliminé (4 points).
Transferts : Souleymane Diawara pour 4 ans à Bordeaux
Souleymane Diawara a passé avec succès la visite médicale et enfin paraphé son contrat de quatre ans en faveur des Girondins de Bordeaux. Acquise depuis hier soir, cette signature était suspendue à l’accomplissement des dernières formalités d’usage. Aussitôt après la signature de son contrat avec son nouveau club, l’international sénégalais a déclaré qu’”il n’est pas question pour (lui) de disputer la prochaine CAN de football avec le Sénégal. Je vais me consacrer entièrement à moin club”.
Snobé par le sélectionneur national Henri Kasperczack depuis qu’il s’était éclipsé” en plein regroupement d’avant match en France, Diawara semble refermer définitivement la porte de la tanière derrière lui.
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