Boubacar Ndiaye, détenteur de la ceinture de champion du monde de kick-boxing Wfkb des moins de 91 kg, va remettre en jeu son titre remporté devant le Portugais André Sylva, le 13 janvier 2007, à Dakar. En effet, le Serbe Dalesic Milan vient de le défier avec pour ambition de le détrôner. Cette révélation a été faite par Mansour Diop, le président de la Fédération sénégalaise de kick-boxing (Fskb), hier, lors d'un séminaire de formation à l'intention de journalistes sportifs. Une session qui s'est déroulée au salon d'honneur du stadium Marius Ndiaye.
«Nous avons reçu une lettre du président de la Wfkb, Angelo Strazzeri, nous annonçant que le Serbe Dalesic Milan défie notre compatriote Boubacar Ndiaye. Cette correspondance en date du 15 février 2010 a été adressée à la Fédération et au ministère des Sports. Et le Sénégal a un mois pour répondre. Passé ce délai, le titre sera considéré comme vacant. Nous avons avisé Boubacar Ndiaye, qui se dit prêt à en découdre avec ce challenger. Maintenant, nous attendons de rencontrer la tutelle pour connaître la suite à donner à cette affaire», renseigne-t-il.
Selon le président Mansour Diop, l'organisation incombe au Sénégal, conformément à la réglementation en vigueur. Ainsi, il lance un appel aux autorités afin d'aider la Fédération à réunir les fonds nécessaires à la tenue de l'événement. «Le cahier de charges n'est pas très contraignant. Presque tous les officiels et les membres de l'encadrement du Serbe quitteront la France pour venir à Dakar. Le budget tournera autour de 10 millions de francs Cfa. En plus de la prime de déplacement de 2 millions du boxeur adverse, nous aurons à supporter les frais de transport et d'hébergement du staff du Serbe ainsi que des quatre officiels de la Wfkb», poursuit-il.
La session de formation organisée, hier, entre dans le cadre de la vulgarisation de la discipline. «Notre problème est qu'on n'a pas de structures d'accueil. Car, le karaté et le taekwondo sont intégrés partout. C'est pourquoi nous avons signé des protocoles avec la police et la gendarmerie. Nous privilégions la formation, car notre sport est très sensible. Sa base, c'est donner des coups et ne pas en recevoir», justifie M. Diop.
Le cours, qui a porté sur l'historique, la réglementation et l'arbitrage du kick-boxing a été animé par Boubacar Ndiaye, le Dtn, Macodou Diouf et l'entraîneur national, Bou Aïdara.
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