Dakar, 3 oct (APS) - Sauf miracle comme celui qui a pris les atours des Ecureuils du Bénin qui ont remplacé au pied levé les Palancas Negras d'Angola en février dernier, Henri Kasperczak n'aura pas son match amical en octobre.
La faute à la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui a reçu délégation de pouvoirs et qui est chargée d'organiser et de développer la discipline au Sénégal.
Mais plus encore, la FSF semble avoir du plomb dans l'aile et avoir perdu de sa crédibilité à la suite de nombreux matches amicaux prévus et décommandés au dernier moment par la partie sénégalaise.
C'est le cas contre la France en 2005 quand la Fédération a préféré surseoir à un match amical contre les Bleus qui avaient ficelé leur affaire et avaient même commencé à faire la publicité de l'affiche qui devait drainer beaucoup de monde au stade de France.
A la suite de la France, il y a eu les épisodes du Nigeria, de l'Afrique du Sud mais aussi de l'Angola.
Cela fait beaucoup pour une seule et même fédération dans un monde globalisé où l'information passe très vite.
Qui n'a pas entendu parler à travers le monde de ‘'la grande farce'' du match amical qui devait se jouer contre l'Angola programmé à Dakar, reprogrammé à Banjul et transféré une autre fois à Luanda, au Portugal, en France...
Au dernier moment, les Angolais se sont entendus dire que le Sénégal a préféré jouer contre les Ecureuils du Bénin alors que les Palancas Negras avaient tout programmé comme toute équipe qui se respecte et qui a un plan programme de préparation pour des objectifs très clairs.
Dans cette rencontre amicale, le football sénégalais qui a du mal à se fixer des priorités, a joué contre le Bénin avec une équipe B où seuls quelques joueurs étaient susceptibles d'intéresser Henri Kasperczak.
Au même moment, un autre front a été ouvert contre les barons de la Tanière qui avaient préféré boycotter la rencontre et s'expliquer devant la presse.
Une conférence de presse animée par El hadj Diouf et qui avait fini par faire le tour du monde et mettre également à nu le niveau d'organisation des dirigeants sénégalais.
Le Nigeria a dû faire la même amère expérience que l'Angola quand il a fallu jouer contre les Lions du Sénégal qui auraient trouvé à ce niveau, un adversaire permettant de se jauger réellement.
Ajouter à tout cela, la valeur marchande de l'équipe nationale qui est en dépréciation constante depuis 2002, il est à craindre que le scenario d'une équipe cherchant en vain un sparring-partner est loin de connaître son épilogue.
SD/AD
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